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Aaltra (c) D.R.

AALTRA
de Benoît Delépine et Gustave Kervern


Par Nicolas MATHIEU


SYNOPSIS : Dans le nord de la France, deux voisins qui ont du mal à cohabiter. Une violente dispute se termine à l’hôpital à cause d’une benne agricole qui s’est écrasée sur eux pendant leur bagarre. Paralysés des deux jambes, ils sortent de l’hôpital en chaises roulantes. Après réflexion, chacun renonce au suicide et ils se retrouvent par hasard sur le quai de la gare. Commence alors pour eux un voyage improbable et atypique.  Ils partent réclamer des indemnités au constructeur du matériel agricole qui se trouve en Finlande. Ces deux paralytiques vont vivre un véritable parcours initiatique : la découverte de son voisin.

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UN HUMOUR SANS PITIE

  Aaltra (c) D.R.

Tout commence (mollement) par un conflit de voisinage. Un agriculteur paresseux, marmotte hirsute en marcel, et un salarié non moins velléitaire fanatique de moto cross se pourrissent mutuellement la vie. Jusqu’à ce qu’un accident de benne agricole les cloue tous deux sur des fauteuils roulants. Les irréconciliables ennemis entreprennent alors une épopée transeuropéenne qui doit les mener en Finlande, pays d’origine de la malfaisante benne, où ils comptent bien obtenir des indemnités.

Voici en quelques mots l’intrigue du film : un road movie en chaise roulante, une quête à peu près aussi improbable que celle d’Une histoire vraie. Aaltra était d’ailleurs en compétition officielle avec l’opus lynchien lors du premier Festival international du film et des histoires de tracteur de Pougne-Hérisson. Voici pour le brevet de loufoquerie. Mais ce périple farfelu est avant tout un retour aux sources (géographiques) de l’humour des olibrius Delépine et De Kerven, ressortissants émérites du Groland.

Un premier film navrant nous était déjà parvenu du Groland : Michael Kael contre la World News Company. Cette charge brouillonne contre les mœurs médiatiques en général et les dérives journalistiques américaines en particulier fit un flop. Ce que l’on comprend.