SYNOPSIS
: Dans le nord de la France, deux
voisins qui ont du mal à cohabiter. Une violente dispute se
termine à l’hôpital à cause d’une benne agricole qui s’est
écrasée sur eux pendant leur bagarre. Paralysés des deux jambes,
ils sortent de l’hôpital en chaises roulantes. Après réflexion,
chacun renonce au suicide et ils se retrouvent par hasard
sur le quai de la gare. Commence alors pour eux un voyage
improbable et atypique. Ils partent réclamer des indemnités
au constructeur du matériel agricole qui se trouve en Finlande.
Ces deux paralytiques vont vivre un véritable parcours initiatique :
la découverte de son voisin.
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UN HUMOUR SANS
PITIE
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Tout commence (mollement) par un conflit
de voisinage. Un agriculteur paresseux, marmotte hirsute
en marcel, et un salarié non moins velléitaire fanatique
de moto cross se pourrissent mutuellement la vie. Jusqu’à
ce qu’un accident de benne agricole les cloue tous deux
sur des fauteuils roulants. Les irréconciliables ennemis
entreprennent alors une épopée transeuropéenne qui doit
les mener en Finlande, pays d’origine de la malfaisante
benne, où ils comptent bien obtenir des indemnités.
Voici en quelques mots l’intrigue du film : un road
movie en chaise roulante, une quête à peu près aussi improbable
que celle d’Une histoire vraie. Aaltra était
d’ailleurs en compétition officielle avec l’opus lynchien
lors du premier Festival international du film et des histoires
de tracteur de Pougne-Hérisson. Voici pour le brevet de
loufoquerie. Mais ce périple farfelu est avant tout un retour
aux sources (géographiques) de l’humour des olibrius Delépine
et De Kerven, ressortissants émérites du Groland.
Un premier film navrant nous était déjà parvenu du Groland :
Michael Kael contre la World News Company. Cette
charge brouillonne contre les mœurs médiatiques en général
et les dérives journalistiques américaines en particulier
fit un flop. Ce que l’on comprend.
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