En bourreaux, ils sont assez terrifiants
avec leurs grandes tenues noires : imaginez un méchant
moine vous poursuivant quand vous faites gentiment vos courses
au supermarché du coin…
C’est d’ailleurs à ce moment du film que Reda et Niemans
ont décidé de faire équipe ensemble (ce n’est pas trop tôt !).
Et quand les petits moines sont dénombrés parmi les victimes,
on comprend qu’il y a une grande signification métaphysique
derrière tout ça, comprenez : douze moines aux prénoms
des apôtres, c’est plus que louche !
Du coup, on fait appel à Marie (après Jésus, c’était assez
logique), jeune fliquette spécialisée en théologie et qui
n’aura de cesse pendant tout le restant du film, de nous
asséner, de sa voix de guide de bateaux-mouches, tout un
petit laïus de catéchèse dont on se serait bien passé.
Bref, pas une seconde la sauce ne
prend. Visuellement, Dahan s’inspire assez des films de
Guillaume Nicloux (les décors jusqu’à ceux du commissariat
sont glauques à souhait), sans pour autant rendre personnel
ce film de commande. La musique, gros atout habituellement
pour un thriller, plombe en bonne partie le film du fait
de sa place trop récurrente dans le récit et de son unique
fonction d’illustration. Les scènes comme les personnages
sont tellement clichés qu’au final, c’est surtout le scénario
et les dialogues qui font peur…
Titre : Les
Rivières pourpres 2 - Les Anges de l'Apocalypse Réalisation :
Olivier Dahan Scénario et dialogues :
Luc Besson Acteurs :
Jean Reno, Benoît Magimel, Christopher Lee,
Camille Natta, Johnny Halliday, Gabrielle Lazure… Producteur associé :
Catherine Morisse Directeur de production :
François Hamel Photographie :
Alex Lamarque Cadreurs :
Thomas Letellier, Olivier Dahan, Alex Lamarque Son :
Laurent Zeilig Costumes :
Chattoune Maquillage :
Karina Gruais Décors :
Olivier Raoux Musique :
Colin Towns Producteur :
Ilan Goldman Coproduction :
Studiolegende, EuropaCorp, TF1 Films Productions,
Epica Limited, Filmauro Distribution :
Europacorp Distribution Pays :
France, Angleterre, Italie Sortie nationale :
le 18 février 2004 Durée :
1h 40