| 
 SYNOPSIS : 
                  Le Sud des Etats-Unis. Goldthwait Higginson Dorr et ses quatre 
                  comparses ont en projet de dévaliser le coffre-fort d’un casino. 
                  Pour cela ils décident de louer une chambre dans une maison 
                  voisine à une vieille dame âgée en se faisant passer pour un 
                  groupe de musiciens. Les répétitions qui ont lieu dans la cave 
                  de cette maison ne sont qu’un subterfuge pour pouvoir creuser 
                  un tunnel en toute tranquillité jusqu’au butin. Mais la vielle 
                  dame découvre la fourberie et a bien l’intention de les faire 
                  chanter. Les cinq malfrats envisagent alors purement et simplement 
                  de l’éliminer.
 | 
               
                | ....................................................................
 
 
 | 
               
                |  
                    
                       
                        |  | .jpg) |   
                        |  |  |  Cette fois-ci 
                      les frères Coen ne revisitent pas un genre comme ils avaient 
                      pu le faire auparavant notamment avec Intolérable Cruauté 
                      (la screwball comedy) ou encore The Barber, l’homme qui 
                      n’était pas là (le film noir) mais, pour la première 
                      fois, s’attèlent à un remake. A l’origine Ladykillers 
                      est un film d’Alexander Mackendrick datant de 1955 et réunissant 
                      Peter Sellers et Alec Guiness. Les frères Coen sont de grands 
                      metteurs en scène et savent se réapproprier les références 
                      qu’il empruntent, ce qui fait de ce Ladykillers un 
                      film qui leur ressemble (en dépit de ce qu’on peut dire 
                      sur le fait que le film soit produit par un studio hollywoodien) 
                      tout en gardant la structure de base.
 Ladykillers permet aux deux frères de revenir à ce qu’ils 
                      avaient fait avec Arizona Junior. En effet, on peut 
                      constater dans les deux films un style visuel très proche 
                      du cartoon (on sait combien les frères Coen aiment Tex Avery). 
                      Dans Ladykillers, le plan qui confirme cette impression 
                      est celui qui nous présente le bâtiment de la police. On 
                      y voit simplement le local de face, avec deux arbres sur 
                      les côtés et un arrière-plan vide. La ligne est claire, 
                      épurée, le trait distinct comme dans les cartoons. Ce plan 
                      que l’on voit apparaître au début, reviendra vers la fin.
 
 
 
 |