SYNOPSIS - Plus qu'hier et moins que demain : Apres une assez longue absence, Sonia revient à l'improviste
dans sa famille avec son bébé et son mari. Décidée à faire table rase du passé
et à retrouver sa place parmi les siens, Sonia va faire resurgir des souvenirs
douloureux que tous préfèreraient oublier.
SYNOPSIS - Dimanche ou les fantômes : Une jeune femme venue se recueillir
sur la tombe de l'être aimé rencontre deux hommes : un visiteur accompagné
de sa famille, et un fossoyeur. Au travers de ces deux visages, elle tente
de retrouver le souvenir de l'homme qu'elle aima.
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C’est que des histoires de mots je m’en vais de plus en plus
nulle part maison d’enfance au loin c’était pas grand chose
la tache rouge de son toit pour un poème la voilà qui revient
passée. " James Sacré
A L’INVISIBLE ON EST TENU
C’est une silhouette endormie, le corps
d’un enfant d'une huitaine d’années, filmé au réveil. La veille
au soir, avant de se coucher, il a mis sous son oreiller la
dent qu’il vient de perdre, en espérant que la petite souris
viendra.
Pierre entre doucement dans la chambre de sa mère, endormie.
Le gamin s’allonge sur le lit et se blottit dans ses bras. C’est dimanche,
grasse matinée. La petite souris est passée. Le réveil sonne, la journée peut
commencer.
Les premières images muettes de Dimanche
ou les fantômes, le deuxième court-métrage de Laurent
Achard, évoquent avec ténuité les rapports mystérieux unissant
une mère et son fils dés l’enfance.
Dimanche ou
les fantômes, présente une multitude
de détails offrant l’intimité de ce couple aussi banal que singulier. La mère
essaye sa robe du dimanche, demande lavis de son fils. C’est la fête des mères,
il lui offre des fleurs, cueillies en allant chercher le pain.
Dimanche ou les fantômes est un film
sur l’absence, l’absence du père de Pierre qu'exprime la mère
dans les paroles ou les gestes adressées à son fils « Tes
quand même pas une femmelette ! » lui dit-elle alors
qu’il rechigne à pénétrer dans l’eau glacée de la rivière.
La mère, jeune, dure et touchante par sa manière fébrile de
fumer, responsabilise son fils tout en lui préservant une
tendresse évidente, toujours évoquée indirectement.
Dans une odeur de géranium,
le contexte familial, plus présent, rend les rapports mère-fils
plus crus, plus violents. La mère est forte et râleuse. Julien
envie les premiers émois de sa sœur, il la rejoint parfois
la nuit dans son lit quand il n’arrive pas à dormir ; avec
son père, malade, à la présence physique vacillante, peu de
rapports directs, si ce n'est ces échanges discrets, entr’aperçus.
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