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DIMANCHES OU LES FANTOMES
de Laurent Achard

PLUS QU’HIER ET
MOINS QUE DEMAIN

de Laurent Achard
Par Bernard PAYEN


SYNOPSIS - Plus qu'hier et moins que demain : Apres une assez longue absence, Sonia revient à l'improviste dans sa famille avec son bébé et son mari. Décidée à faire table rase du passé et à retrouver sa place parmi les siens, Sonia va faire resurgir des souvenirs douloureux que tous préfèreraient oublier.

SYNOPSIS - Dimanche ou les fantômes : Une jeune femme venue se recueillir sur la tombe de l'être aimé rencontre deux hommes : un visiteur accompagné de sa famille, et un fossoyeur. Au travers de ces deux visages, elle tente de retrouver le souvenir de l'homme qu'elle aima.

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" C’est que des histoires de mots je m’en vais de plus en plus nulle part maison d’enfance au loin c’était pas grand chose la tache rouge de son toit pour un poème la voilà qui revient passée. " James Sacré

A L’INVISIBLE ON EST TENU

C’est une silhouette endormie, le corps d’un enfant d'une huitaine d’années, filmé au réveil. La veille au soir, avant de se coucher, il a mis sous son oreiller la dent qu’il vient de perdre, en espérant que la petite souris viendra.

Pierre entre doucement dans la chambre de sa mère, endormie. Le gamin s’allonge sur le lit et se blottit dans ses bras. C’est dimanche, grasse matinée. La petite souris est passée. Le réveil sonne, la journée peut commencer.

Les premières images muettes de Dimanche ou les fantômes, le deuxième court-métrage de Laurent Achard, évoquent avec ténuité les rapports mystérieux unissant une mère et son fils dés l’enfance.

Dimanche ou les fantômes, présente une multitude de détails offrant l’intimité de ce couple aussi banal que singulier. La mère essaye sa robe du dimanche, demande lavis de son fils. C’est la fête des mères, il lui offre des fleurs, cueillies en allant chercher le pain.

Dimanche ou les fantômes est un film sur l’absence, l’absence du père de Pierre qu'exprime la mère dans les paroles ou les gestes adressées à son fils « Tes quand même pas une femmelette ! » lui dit-elle alors qu’il rechigne à pénétrer dans l’eau glacée de la rivière. La mère, jeune, dure et touchante par sa manière fébrile de fumer, responsabilise son fils tout en lui préservant une tendresse évidente, toujours évoquée indirectement.

Dans une odeur de géranium, le contexte familial, plus présent, rend les rapports mère-fils plus crus, plus violents. La mère est forte et râleuse. Julien envie les premiers émois de sa sœur, il la rejoint parfois la nuit dans son lit quand il n’arrive pas à dormir ; avec son père, malade, à la présence physique vacillante, peu de rapports directs, si ce n'est ces échanges discrets, entr’aperçus.