SYNOPSIS - The World is not enough :
Le magnat du pétrole sir Robert King est assassiné
dans l'enceinte même du bâtiment ultramoderne
des services secrets britanniques. James Bond réssit
à éliminer l'auteur de l'attentat, une tueuse
professionnelle travaillant pour le terroriste international
Renard. Craignant que ce dernier ne s'en prenne désormais
à la fille de King, Elektra, 007 se charge de la protéger.
En Azerbaidjan, où King avait commencé à
exploiter un nouveau gisement pétrolifère, l'agent
secret retrouve Valentin Zukovski, un ex-agent du KGB devenu
mafioso, qui va l'aider dans son enquête.
SYNOPSIS - Die Another Day :
Une opération secrète, menée en Corée
du Nord par James Bond et deux de ses hommes, est compromise
par un traître non identifié. S'ensuit une course-poursuite
en hovercraft au cours de laquelle le colonel nord-coréen
Moon trouve la mort et son lieutenant, Zao, est grièvement
blessé. James Bond est quant à lui capturé
et jeté dans une prison militaire. Après quelques
mois de détention, ce dernier est libéré
à l'occasion d'un échange de prisonniers organisé
par Falco, le directeur de la National Security Agency. Démis
de ses fonctions, l'ancien agent secret est décidé
à retrouver Zao et à démasquer le traître
qui a entraîné sa chute. Sa quête, riche
en rebondissements, l'amènera à faire la rencontre
de la belle et mystérieuse Jinx et de Gustav Graves,
un mégalomaniaque propriétaire d'un somptueux
palais de glace islandais et d'une arme d'une puissance insoupçonnée.
|
....................................................................
|
LA FIGURE DU MAL DANS LES " JAMES
BOND "
Ce qui m’a toujours
particulièrement fasciné dans la saga des James
Bond, c’est la façon dont l’étrange pouvait
s’infiltrer entre les codes du genre.
Ce que les détracteurs de l’agent secret n’ont jamais
compris, c’est que James Bond en lui-même n’a aucune
importance. Ses attitudes sont fixées à l’avance
et sa plus grande caractéristique est qu’il passe à
travers les sentiments et l’amour sans rien en retenir. Ce
qui n’est pas le cas, par contre, de ceux qui l’affrontent,
et c’est pourquoi à mon avis le vrai sujet des James
Bond c’est les " méchants ".
En effet ceux-ci étant forcément condamnés
à périr à la fin du film, ils acquièrent
une dimension tragique qui est plus ou moins bien exploitée
au fil de la saga.
Alors que James Bond se doit de rester à l’écart
de toute passion, ses ennemis viennent contrebalancer cette
situation en exacerbant leurs désirs dans la douleur.
 |
|
|
|
Ce qui est toujours
au centre d’une intrigue de James Bond, c’est la névrose
d’un homme ou d’une femme qui prend des dimensions planétaires.
Les ennemis de James Bond apparaissent comme des êtres
frustrés, avides de reconnaissance, qui passent outre
la morale pour assouvir leurs désirs et leurs passions.
Cependant, encore une fois, plane sur eux la menace imminente
de l’échec, puisque par définition, James Bond
est là pour contrecarrer leurs plans. Leur rôle
est donc d’occuper le récit le plus possible, d’afficher
leur folie de la façon la plus violente et la plus
spectaculaire puisqu’elle ne durera pour le spectateur que
le temps d’un film.
On a toujours affirmé ici et là que le spectateur
était censé s’identifier à 007. Je pense
plutôt qu’il est porté à l’identification
avec ses ennemis, parce que ce sont eux les vecteurs du désir
et de la frustration.
À ce sujet, les deux derniers James Bond, The world
is not enough et le récent Die another day,
sont particulièrement réussis et intrigants.
|