|
|
|
|
D'abord le très beau But,
the day came d'Eugene Richards. Le réalisateur
est surtout connu pour ses photos de reportage, il travaille
pour l'agence Magnum en indépendant et certains de ses clichés
font déjà date ! (Ses sujets sont très ancrés dans les phénomènes
de société : Home from prison, Shooting Cocaïne,
Gay fathers).
But, the day came est son deuxième film et il a déjà
eu les faveurs du Double Take Documentary Film Festival de
2000. Le film évoque le quotidien de Clarence, un vieux fermier
de 92 ans dans le Nebraska, actif et volontaire, à travers
une exploration minutieuse de clichés photo noir et blanc
pris avant sa mort. En parallèle, nous écoutons le témoignage
plein de tristesse de sa soeur Arlene, 85 ans, qui s'occupait
de lui avant que sa tâche ne devienne trop difficile et que
sa famille ne décide de le placer en maison de retraite où
il est décédé un mois après. C'est un document fort, très
esthétique ; mais la réussite du résultat est essentiellement
due, à mon sens, aux photos du vieux Clarence : on reconnaît
le style du grand photographe, et elles sont d'autant plus
émouvantes qu'elles témoignent de la vie d'une personne qui
n'est plus et autour de laquelle gravite tout le film. Je
souligne toutefois l'excellent travail du cadre de la photo
dans celui de la vidéo, et le rapport avec la façon de filmer
la soeur au présent, qui se projette dans ce passé récent.)
|
|
|
|
Je peux vous parler également
de l’étrange Un peu de Bédouin réalisé par Waldeck
Weisz en Super 8. Au pied du Mont Ventoux dans le Gard il
est un village qui se prénomme Bédouin (étrange nom, qui évoque
quelque nomade du désert, pour un village qui se situe à deux
pas de Carpentras et une résidence secondaire moins connue
d’un dirigeant du Front National).
|