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Que dire d'autre ? Que le Festival du Cinéma du réel s'est discrédité en projetant ce film, que le jury a fait preuve d'une légèreté plus que coupable en validant ce bricolage indécent, que les spectateurs ont été pris au piège de ce grand déballage et que les enfants mendiants de Moscou en resteront les principales victimes. Quel droit de réponse leur offrir ?


PAR : ISTVAN BEHALY

Les réelles oeuvres, les rares oeuvres que l'on a pu voir dans cette programmation n'ont pas obtenu réellement le prix mérité, certaines n'ont même rien obtenu du tout ! Et il a fallu le jury des Bibliothèques pour récompenser le monument cinématographique du festival qui partage bien des avis : Dans la Chambre de Vanda. Il y a de quoi se poser des questions ! Le jury international, formé de professionnels de cinéma hormis Ernest Pignon-Ernest, était peut-être trop frileux pour récompenser un vrai film de cinéma. Il faut dire qu'un jury de professionnels, quand il doit délibérer sur les oeuvres d'autres cinéastes est renvoyé indubitablement à lui-même et à son travail Dans la chambre de Vanda était-il trop important pour qu'ils n'y aient rien vu ou qu'ils aient refusé de voir ? Un plasticien comme Monsieur Pignon-Ernest a forcément vu ! Mais on ne décide pas tout seul ! Et comment a-t-on pu ignorer des courts qui relevaient pour beaucoup la qualité cinématographique des longs au profit de Petits restes ? Défendre une toute première oeuvre de qualité n'est-il pas un devoir qui aurait dû être accompli ?


PAR : FREDERIQUE RILLON

Dans Cinéma du réel, il y a « Cinéma » et il y a « réel ». Denis Freyd, président de l'Association des Amis du Cinéma du réel qui quitte ses fonctions cette année, prévient qu'il faudrait se garder d'oublier le premier terme « Cinéma », qu'un « film documentaire n'est pas réductible à son sujet » et que « les termes d'art ou d'imaginaire appliqués au documentaire font peur alors qu'ils en sont la marque distinctive ». Et bien je crois qu'il voit juste, quelques rares films ont dû faire peur à des personnes peut-être en manque d'art, en manque d'imaginaire Ceci étant dit, je ne veux faire le procès de personne. Un autre fait à prendre en considération est que l'ensemble des oeuvres sélectionnées pour les compétitions était très moyen ! Est-ce le reflet d'une production 2000 pas très bonne (sur le plan cinématographique) ou faut-il remettre en cause les choix du comité de sélection ? Quand on voit le film primé par le comité de sélection, on peut se poser la question, Denis Freyd se couper les cheveux en quatre et Pierre Perrault se retourner dans sa tombe ! Mais je ne suis pas là pour détruire une oeuvre (ce qui serait trop facile) car toute oeuvre se respecte, elle est le fruit d'un travail, d'un engagement, et on ne peut reprocher à quiconque de passer à côté d'un sujet en or : le métier de documentariste est très difficile tant par le positionnement qu'il doit trouver entre la fiction et le réel, que par les impératifs d'une diffusion pas toujours en accord avec la création. Et puis revenons à ce palmarès qui n'est pas dénué d'intérêt.



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