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Heureusement que l’intégrale des films
de Bigas Luna, avec ses obsessions pour public très averti,
a su donner du piment à cette édition 2001, car ni le gentillet
Anita a une chance (Anita no pierde el tren) de Ventura
Pons, ni le boursouflé claustrophobe Nómadas de Gonzalo
Lopez-Gallego, ni l’aimable descente aux enfers adolescente
d’un beau couple de cinéma Quoiqu’il arrive (Báilame el
agua) de Josexto San Mateo, ni la bluette romantique Ce
que tu n’as jamais su (Aunque tú no lo sepas) de Juan
Vicente Córdoba, ni même la chronique en chœur de trois sœurs
au bord de la crise de nerfs Amour, prozac et autres curiosités
(Amor, curiosidad, prozak y dudas) de Miguel Santesmases
n’ont su révéler un démarquage franc vis à vis d’un Almodovar
absent et définitivement présent dans l’inconscient cinématographique
espagnol.
Autre preuve de la mollesse de la sélection officielle, le
prix du public est allé à un film hors compétition, Le
ciel ouvert (El cielo abierto) de Miguel Albaladejo. Quant
au jury étudiant, plus clément (plus scolaire?), il a récompensé
Silence brisé (Silencio roto) de Montxo Armendariz.
En espérant que cette remise en cause extraordinaire (à tout
point de vue) mais sincère aura l’effet salvateur escompté.
Rendez-vous en 2002…
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LE PALMARES
Jury Professionnel :
Meilleur Film : Rien
à l’unanimité
Meilleur Scénario : Rien
à l’unanimité
Meilleure Actrice :
Pilar Lopez de Ayala dans Báilame el agua
Meilleure Photographie :
Aunque tú no lo sepas
et Nómadas
Meilleure Musique : Rien
à l’unanimité
Mentions Spéciales :
à l’acteur Daniel Guzman dans Aunque tú
no lo sepas et à l’actrice Mercedes Sampietro
dans Silencio roto
Jury Etudiant :
Meilleur Film : Silencio
roto de Montxo Armendariz
Meilleur Scénario : Aunque
tú no lo sepas de Juan Vicente Córdoba
Révélation Masculine :
Manuel Sanchez Ramos, Alex dans Nómadas
Révélation Féminine :
Pilar Punzano dans Amor, curiosidad, prozak
Meilleure Bande Originale :
Báilame el agua
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