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                   DU COTE DES HOMMES 
                     
                     
                  
                     
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                  Cette année, le festival 
                    aura été plutôt masculin. Peu de grandes 
                    stars féminines, et surtout peu de place pour la femme 
                    dans les films. Si l’on fait l’exception notable de Simone, 
                    actrice virtuelle, la sélection est très 
                    majoritairement axée autour des hommes et notamment 
                    de la relation père/fils, explorée dans Les 
                    Sentiers de la perdition, City by the sea, City 
                    of Ghosts, L.I.E, et dans une moindre mesure Sonny 
                    et Photo Obsession. Un thème qui a souvent 
                    été abordé dans le cinéma américain, 
                    et qui est toujours le symbole d’une sorte d’héritage 
                    historique. Le pays étant plus que beaucoup d’autres 
                    basé autour du rôle de la famille dans l’équilibre 
                    social. 
                     
                    Difficile de tirer une conclusion sur le panorama de ces relations 
                    familiales tant elles sont variées, mais toujours conflictuelles. 
                    La filiation pose des cas de conscience récurrents 
                    dans ces films. 
                     
                    Les films musclés sont également à l’honneur. 
                    Que ce soit la guerre, comme dans Windtalkers de John 
                    Woo, Path to War de John Franckenheimer, Four feathers, 
                    K-19 Le Piège des profondeurs, ou l’action dans 
                    The Bourne Identity, Emmett’s Mark, Avenging Angelo et 
                    xXx, les atmosphères tendues et militaires habitent 
                    les films du festival. Le retour de Stallone et la présence 
                    d’Harisson Ford agrémentent encore un peu plus cette 
                    tendance. 
                     
                   
                  
                     
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                  Hollywood explore également 
                    la sensibilité chez les hommes dans Sonny qui 
                    traite le thème relativement inédit de la prostitution 
                    masculine, ou dans L.I.E (Long Island Expressway) qui 
                    aborde de front la découverte de l’homosexualité 
                    et la pédophilie. The Man from Elysian fields, avec 
                    Andy Garcia et Mick Jagger, montre un père de famille 
                    obligé d’aller louer ses services dans une agence d’escortes 
                    masculins pour femmes riches. 
                     
                    Avec Gerry de Gus Van Sant, c’est l’amitié, 
                    toujours entre deux hommes, qui est abordée. Elle est 
                    surtout mise à rude épreuve lorsque Matt Damon 
                    et Casey Affleck se retrouvent perdus dans le désert, 
                    seuls avec eux-mêmes. Un film plus qu’exigeant, qui 
                    a bénéficié d’un consensus critique unanime, 
                    malgré les nombreux soupirs (et ronflements) dans la 
                    salle du C.I.D. En effet, l’ennui qu’il procure n’a eu d’égal 
                    que l’enthousiasme qu’il a suscité chez certains journalistes 
                    présents. Un festivalier audacieux ira même jusqu’à 
                    improviser un poème destiné à Matt Damon 
                    et à son film lors de la conférence de presse. 
                     
                    Duel au sommet entre deux stars à la personnalité 
                    emblématique avec la rencontre Al Pacino / Robin Williams 
                    dans Insomnia, polar atmosphérique de Christopher 
                    Nolan où le glamour n’a pas vraiment sa place. 
                     
                   
                  xXx assure le quota 
                    d’explosions et de cascades si chères à la tradition 
                    hollywoodienne, asseyant également les biceps de Vin 
                    Diesel et sa plastique spectaculaire comme dignes successeurs 
                    de la génération des Schwarzie, Stallone et 
                    autres Van Damme. 
                     
                     
                   
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