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Animal / Homme-Animal (c) D.R. ANIMAL / HOMME-ANIMAL
Les liaisons dangereuses
en 80 films

10 décembre 2002
au 28 janvier 2003
Forum des Images
Paris
 


LES TEMPS FORT DU CYCLE ANIMAL / HOMME-ANIMAL DU FORUM DES IMAGES

Les créatures de Roland Topor - jeudi 19 décembre à 19h00
autour de La Planète sauvage de René Laloux et Marquis d’Henri Xhonneux
Soirée présentée par Jean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point, ami et fidèle compagnon de travail de Roland Topor.

Auteur et dessinateur, Roland Topor a également participé à des aventures cinématographiques en dessinant les créatures de La Planète sauvage de René Laloux (1973), et de Marquis d’Henri Xhonneux (1989). Le premier pratique la confusion des rôles, en plaçant le spectateur en position de s’identifier aussi bien aux Draags, géants androïdes qui dominent la planète, qu’aux Oms, minuscules animaux domestiques.
À propos de Marquis, Roland Topor et Henri Xhonneux écrivirent : "Pourquoi prendre un chien pour incarner Marquis ? Ne dit-on pas que celui qui veut tuer son chien l’accuse de la rage ? Les métamorphoses de Justine en vache, Juliette en pouliche, Dom Pompéro en chameau, Gaëtan de Préaubois en coq se sont imposées d’elles-mêmes. Pourquoi Colin, le sexe du Marquis, est-il le seul à avoir conservé un visage humain ? Parce que notre sexe est le plus sûr garant de notre humanité." "Marquis" (collection Le spectateur français, 1990)
Pour mémoire, Roland Topor a également réalisé des émissions de télévision dont le mémorable Téléchat (156 épisodes pour enfants avec Henri Xhonneux), Merci Bernard et Palace avec Jean-Michel Ribes. Il a écrit de nombreuses pièces de théâtre, dessiné et illustré des albums. Il est aussi l’auteur avec Jean-Michel Ribes d’un opéra théâtral, Batailles. Il s’est occupé des décors et costumes de nombreux spectacles, a écrit des romans et des nouvelles comme La Princesse Angine (1967), La Cuisine cannibale (1971) et Mémoires d’un vieux con (1975).


  Princesse Mononoke  (c) D.R.

Contes et légendes - du vendredi 20 au jeudi 26 décembre
À l’occasion des fêtes de Noël et dans le cadre du programme "Animal", nous vous proposons une sélection de films inspirés de contes et légendes. Pour retrouver enchantements et peurs d’autrefois… Nos contes d’enfants sont peuplés d’animaux qui restent à jamais gravés dans nos mémoires, toujours associés à l’image et au symbole qu’ils véhiculent : la blancheur merveilleuse du Renne blanc d’Erik Blomberg, blancheur aussi du loup de San, princesse Mononoke chez Hayao Miyazaki, la solidarité des animaux face aux hommes pour défendre la nature, le dégoût et la répulsion profonde qu’inspirent les rats de Krysar, le joueur de flûte de Jirí Barta, la monstruosité inquiétante dans La Belle et la Bête de Jean Cocteau… On ne s’étonnera pas s’ils se mettent à parler, à se comporter comme nous. Cet anthropomorphisme, s’il est constitutif d’un genre, le dessin animé, jalonne aussi le cinéma adulte.


Histoires de loups-garous - du vendredi 27 au dimanche 29 décembre
À l’inverse de Dracula, Frankenstein et autre docteur Jekyll, le mythe cinématographique du loup-garou ne trouve pas ses origines dans la littérature. C’est Curt Siodmak, frère du cinéaste Robert Siodmak et scénariste du Loup-garou de George Waggner (1941), qui imagine les éléments constitutifs du mythe. La transmission de la malédiction par la morsure, la métamorphose à la pleine lune, la mort du monstre qui ne peut être provoquée que par une balle d’argent seront désormais au cœur de tous les films de loups-garous à venir. Ce film fondateur, qui fut l’un des gros succès de la firme américaine Universal, inspira un autre classique : le très britannique La Nuit du loup-garou (1960). Signé Terence Fisher, réalisateur phare de la Hammer, le film est un incroyable vertige de terreur baroque que domine un formidable Oliver Reed. Après cette grande réussite fantastique, le genre est ensuite rajeuni au début des années quatre-vingt par deux jeunes cinéastes joyeusement irrévérencieux, qui mêlent avec bonheur, humour, horreur et effets spéciaux : Joe Dante (Hurlements) et John Landis (Le Loup-garou de Londres). Depuis, l’homme-loup a inspiré à l’Irlandais Neil Jordan un conte de fées érotique, La Compagnie des loups (1984), épousé les traits du très animal Jack Nicholson dans Wolf de Mike Nichols (1994) ou, plus inattendu, ceux de Michael Jackson, le temps du célèbre vidéoclip Thriller, filmé par John Landis. À découvrir enfin un inédit, Ginger Snaps du Canadien John Fawcett (2000), film d’horreur original dans lequel la mutation physique de l’héroïne accompagne les changements liés à la puberté.