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Tu
te souviens de moi ?
de Alexis Alexiou. Grèce.
Un film dont l’histoire se résume à un message
qui n’est pas sans rappeler les célèbres aventures
de Peter Pan. Effectivement, Tu te souviens de moi ?
apparaît comme une ode à l’esprit enfantin que
les hommes d’efforcent de perdre, avec toute l’innocence et
la propension à faire le bien qui l’accompagnent. L’histoire
peut apparaître comme pleine de bon sens et de bons
sentiments, finalement assez commune… C’est dans sa forme
que le film se démarque… avec un style relativement
proche de Jean-Pierre Jeunet dans Amélie Poulain,
où les effets de caméra sont très audacieux
et la photo très soignée. Si la mise en scène
semble puiser ses inspirations dans le cinéma français,
on ne peut s’empêcher de penser à un autre film,
américain cette fois… Il s’agit de Fight Club
de David Fincher. La narration composée d’incessants
flashbacks et autres ellipses, la façon de traiter
le thème avec le problème de la schizophrénie
en filigrane… toutes ces petites choses qui nous ramènent
au chef d’œuvre de Fincher. Tu te souviens de moi ?
est un film très audacieux qui n’a pas fini d’étonner,
son réalisateur non plus… Un film qui fait du bien
au cinéma grec, assez mal en point…
SEANCE JEUNE PUBLIC…
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Rien de réellement
marquant dans ces deux premiers programmes. L’intérêt
le plus évident est sans nul doute la richesse des
techniques d’animation utilisées. Ainsi, si Bahador
d’Abdollah Alimorad est réalisé dans de véritables
décors, The Trinket Maker, de Paul Daley, expérimente
le domaine de la 3D avec, d’ailleurs, un résultat pas
toujours abouti. A souligner également la richesse
des thèmes abordés puisque que l’on peut considérer
que le cinéma, en tant que média, participe
pleinement au processus de socialisation de l’enfant : on
retrouve alors des valeurs telles que la fidèlité,
l’amour, la paix et l’altruisme. Les films destinés
aux plus de 12 ans avaient tous une particularité commune ;
celle d’avoir intégré beaucoup de poésies…
Parmi les films présentés, il y avait La
lettre, de Michel Gondry, réalisateur de pubs et
de Human Nature, son premier long présenté
à Cannes en 2001. Tour de France est un film
belge non pas sur le vélo mais sur les premières
amours d’un adolescent de quatorze ans, formidablement bien
interprété… Ensuite vint la carte postale,
ou le refus d’un garçon d’admettre la mort de son père…
Traité avec humour, le film est très beau. Les
autres films ne sont pas bons… ils sont exceptionnels !
Snakeboy and the sandcastle parle d’un sujet déjà
abordé par un film en compétition, Lune,
à savoir la séparation d’un enfant de ses parents.
Sauf qu’ici, la tonalité grave et sobre permet au film
de garder sa crédibilité… Et enfin, les baisers
des autres, ravissant petit film sur la crise d’adolescence
au ton cru et enjoué, extrêmement bien interprété
par le jeune Noémi Devalay.
227 films projetés en une semaine, de nombreux réalisateurs
présents, Marion Vernoux et Etienne Daho (entre autres)
comme membres du jury… La dix-septième édition
du festival européen du court-métrage de Brest
a tenu toutes ses promesses.
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PALMARES
Grand prix du film court français :
Je m’appelle de Stéphane Emadjian
Grand prix Européen
conseil régional : Always
crashing in the same car de M. Weiller
Prix du moyen-métrage
conseil général : Shadowboxer
de V. Tzouras
Prix public fondation GAN :
La chatte andalouse de G. Hustache-Mathieu
Short film award John Jameson :
Antoine travaille de Philippe Chapuis
Prix Fuji de la collaboration
photo / réal : La Chatte
andalouse de G. Hustache-Mathieu
Prix Canal + :
Hotel Rienne de Johann Stjame Nillsson
et Ola Simonsson
Prix Arte : Au
noir de Ronan Le Page
Prix du jury jeune :
Skin deep de Youssaf Ali Khan
Prix d’interprétation :
Esther Esche pour Die Andere
Grand prix de la compétition
cocotte minute : Aujourd’hui madame
de César Vayssié
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