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Cycle la Foi (c) D.R. CYCLE LA FOI
Croire ou ne pas croire en 80 films

Du 29 janvier au 25 mars 2003
Le Forum des images
Paris
 


À travers des films empreints de mysticisme, comme ceux de Dreyer et Rossellini, ou marqués par une défiance certaine envers la religion et ses dogmes, comme chez Pasolini, Buñuel et Chahine, une exploration des relations riches et complexes liant le cinéma et la spiritualité en 80 films projete au Forum des Images.

A cette occasion Objectif Cinéma aura le plaisir de vous présenter deux des films du cycle. Tout d’abord, dimanche 16 février à 16h30, le film Jésus de Montréal de Denys Arcand (avec Lothaire Blutheau et Catherine Wilkening) sera présentée par Pierre Gaffié (rédacteur à Objectif Cinéma). Puis mercredi 12 mars à 19 h Bernard Payen (rédacteur en chef d’Objectif Cinéma) présentera Le Narcisse noir de Michael Powell et Emeric Pressburger avec Deborah Kerr.



LES INCONTOURANABLES DE LA PROGRAMMATION

MIRACLES
Du 29 janvier au 2 février
Le bon sens populaire l’affirme : la foi déplace les montagnes. En écho aux différents miracles de Jésus (l’eau changée en vin, la marche sur l’eau et bien sûr la résurrection) peuplant l’imaginaire chrétien, ces quinze films illustrent cette idée de la toute-puissance de la foi, qui, tout à la fois, justifie et prouve la toute-puissance de Dieu lui-même. Qu’il désigne celui qu’il reconnaît comme son disciple, comme dans le magnifique Cargo maudit de Borzage, à la fois récit d’aventures à la lisière du surnaturel et cheminement spirituel, ou qu’il intervienne dans le malheur des hommes, comme dans Le Chemin du ciel d’Alf Sjöberg, film suédois baigné de merveilleux, Dieu parle aux hommes par le miracle, preuve ou épreuve, étape ou récompense. Le miracle n’est pas toujours un bienfait : s’il s’opère parfois dans la douleur (Sous le soleil de Satan de Maurice Pialat), il arrive aussi qu’il n’ait pas lieu, la croyance en une puissance divine s’avérant même maléfique (La Déesse de Satyajit Ray).


VARIATIONS AUTOUR DE LA VIE DE JESUS
Les 15 et 16 février
Dès 1897, les Frères Lumière tournèrent La Vie et la passion du Christ, qui obtint un grand succès. Méliès tourna en 1900 Le Christ marchant sur les flots, mettant pour cela au point le trucage ingénieux de la double impression. Bref, depuis que le cinéma existe, il s’est appliqué à mettre en scène la vie de Jésus, et il continue… Pour ce week-end, nous avons choisi de présenter, parmi les centaines existantes, quelques versions plus ou moins classiques de la vie de Jésus. L’une pourrait être qualifiée de sulpicienne (Golgotha de Duvivier), une autre, québécoise, offre une lecture très contemporaine des Évangiles (Jésus de Montréal de Denys Arcand), une autre encore, tournée dans un petit village portugais, oscille entre documentaire et fiction (Acto da primavera de Manoel de Oliveira). Enfin, les trois autres films, loin des stéréotypes, reflètent avant tout la sensibilité profondément originale de leur auteur : L’Évangile selon Saint Mathieu de Pasolini, Je vous salue Marie de Godard et Le Lit de la vierge de Garrel.

Le 14 février, seront présentées deux versions – aux antipodes l’une de l’autre - de l’épisode biblique de l’exode et de l’épopée de Moïse : le dépouillé Moïse et Aaron, des Straub, et le film à grand spectacle de Cecil B. de Mille, Les Dix commandements.

A savoir : Pierre Gaffié (rédacteur à Objectif Cinéma) présentera, le dimanche 16 février à 16h30, le film Jésus de Montréal de Denys Arcand avec Lothaire Blutheau, Catherine Wilkening (Québec / fiction 1989 couleur 1h58 35 mm - Synopsis : Daniel, jeune comédien, est chargé de mettre en scène la Passion du Christ. Son interprétation des Évangiles fait scandale. Le spectacle, bien qu’obtenant un grand succès, est bientôt interdit par le clergé. Un film original et drôle, à la fois relecture moderne des Evangiles et critique de la société contemporaine et des médias.)