SOIREE
BRISSEAU
Mercredi 12 février à 19h (en sa présence)
Le cinéaste Jean-Claude Brisseau, dont le dernier
film, Choses secrètes, est sorti il y a quelques
mois, se dit à la fois marxiste et chrétien.
Son œuvre suscite parfois le malentendu, la force des sujets
occultant, dans les critiques et les commentaires, son inspiration
mystique. Présentant son premier long métrage
de cinéma, Un jeu brutal, il viendra évoquer
lui-même la dimension spirituelle de son œuvre.
SOIREE MOCKY
Mercredi 26 février à 19h et 21h (en sa présence)
Cinéaste iconoclaste et provocateur, cet anarchiste
devait forcément prendre pour cible la religion et
ses dérives. Il l’a fait à deux reprises,
à vingt-cinq ans d’intervalle, dans Un drôle
de paroissien (1963) et Le Miraculé (1987).
À propos de ce dernier film, son interprète
Michel Serrault déclarait avec ironie : "Le Miraculé,
c’est un sacré sujet : la vérité sur
les marchands du temple. Un grand film chrétien.
Mais si ! Mais si !"
SOIREE SCORSESE
Mercredi 5 mars à 21h
Chrétien torturé, hanté par la
damnation et le péché, Martin Scorsese a émaillé
son œuvre de références plus ou moins directes
à la religion catholique, de la crucifixion finale
de Boxcar Bertha (1972), son premier film, à
la mise en scène controversée de la vie de
Jésus dans La Dernière tentation du Christ
(1988), que nous ne pourrons malheureusement pas programmer
pour des raisons de droits. Tenté par la prêtrise,
Martin Scorsese a finalement opté pour une autre
religion, celle du cinéma. "Je crois bien que j’ai
fait la relation entre aller à la cathédrale
et aller au cinéma à un âge très
tendre. En fait, quand on était gosses, on n’arrêtait
pas de faire des blagues sur le fait qu’à la messe,
c’était le même film tous les jours." Martin
Scorsese.
A savoir : Yann Tobin, critique à
la revue "Positif", viendra présenter À
tombeau ouvert.
LES VISAGES DE LA
FOI DANS LES CINEMAS D'AFRIQUE
Les 1er et 2 mars
Parce que la foi est avant tout croyance, elle trouve des
représentations, bien différentes de celles
imaginées par le cinéma occidental, dans le
cinéma africain, terroir de mélanges et d'influences
autant dans ses formes que dans ses sujets. Bouka
de Roger Gnoan Mbala, Po di Sangui de Flora Gomes
ou Yeelen de Souleyman Cissé explorent les
profondeurs des croyances africaines, en les confrontant
aux religions actuelles. La version très personnelle
de la Genèse par Cheik Oumar Sissoko met à
distance la vision de l'Ancien Testament. Les visages de
la foi sont multiples et s'expriment diversement selon les
religions. Ce regroupement de films africains tente ainsi
de mettre en avant un autre regard sur l'expression de la
foi.
A savoir : À ne pas manquer samedi
1er mars à 21h00, les "Ciné-contes" autour
du film Yeelen de Souleymane Cissé.
CINE-CONTES
"Ciné-contes", initiés par Makéna
Diop au sein de l'association "Racines", est un concept
créé pour conjuguer deux médias : le
conte et le cinéma. Invitation au voyage à
travers l'imaginaire, le merveilleux, mais aussi initiation
à d'autres cultures et à d'autres manières
de voir le monde, grâce à une pérégrination
ludique à travers les mots et les images, c'est aussi
un voyage aux sources même du cinéma alors
qu'il était encore une attraction emmenée
le long des routes par des forains.
A savoir : En partenariat avec l'association
"Racines", créée en 1984, qui a pour but de
montrer un autre visage de l'Afrique et de sa diaspora,
en s'appuyant sur toutes les formes de représentation
liées au septième art.
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