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La première partie de la
programmation s’attache à des auteurs distingués en Occident,
en premier lieu Akira Kurosawa, Palme d’Or au Festival de
Cannes 1980 avec Kagemusha , ainsi qu’à quelques-uns
des grands représentants de la Nouvelle Vague, comme Nagisa
Oshima ou Shohei Imamura , Palme d’Or en 1983 avec La Ballade
de Narayama . La seconde partie, quant à elle, est plus
dirigée vers des cinéastes peu connus, dont certaines œuvres
inédites en France comme le Kamikaze Taxi de Harada
Masato , ou Comic Magazine de Takita Yojiro.
Le choix des années 80 et 90 ne doit donc rien au hasard.
Tandis que les anciens maîtres de la Toho, de la Nikkatsu
ou de la Daiei renouvellent leur approche de l’art cinématographique
avec les progrès de la technique et du traitement de l’image
- Kurosawa y travaille dorénavant la couleur comme il travaillait
ses oppositions d’ombres et de lumières -, de nouveaux talents
se manifestent au Japon. La rétrospective permet en réalité
d’établir que, plutôt que de marquer le déclin du cinéma japonais
constaté, probablement à tort, dés le début des années 80,
ou la conduite de résistance d’une nouvelle génération d’auteurs
issue, entre autre, de la Nouvelle Vague, les années 80 à
90 ont permis l’écriture et la réalisation de nombreux films
simplement remarquables.
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1) Source UniJapan Film, Tokyo.
2) Tandis que Oshima
peine à financer ses projets après l’échec de
Max mon Amour en 1986, Kiyoshi Kurosawa
enchaîne lui le tournage de 6 longs-métrages de
1997 à 1999, et les productions dont le retour
sur investissement ne sont pas assurées sont rapidement
abandonnées.
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Maison de la culture du Japon à Paris
101 bis, quai Branly
75740 Paris Cedex 15
Tel: 01 44 37 95 00
Fax : 01 44 37 95 15
Site : http://www.mcjp.asso.fr
Panorama du cinéma japonais des années 80 et 90
Coorganisation : MCJP, Association pour la MCJP
Dates : mardi 1er au mercredi 30 avril
Salle : Grande salle (niveau -3)
Tarif : 3 et 4€ / Certains films en entrée libre
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