Quelques grammes
de finesse
Lundi 31 mars
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A 20h avait lieu la présentation
du film Merci Docteur Rey en présence de l'équipe
du film au grand complet : Jane Birkin, Stanislas Merhar,
Bulle Ogier, Nathalie Richard… Cette comédie
légère et fantasque mélangeait allégrement
la culture franco-anglaise, déambulant dans un XVIe
arrondissement devenu bohème…
Pas facile pour Thomas (Stanislas Merhar) d'être le
fils d'une diva adulée dans le monde entier. Pas facile
non plus de rencontrer des hommes par le biais de réseaux
téléphoniques. Encore moins d'être le
témoin d'un meurtre. Et lorsqu'il apprend que son père
n'est pas mort dans un accident avant sa naissance... c'en
est trop. Il n'y a plus qu'une solution, consulter un psy...
Seul petit problème, le Dr. Rey n'est plus de ce monde
! Et c'est une de ses patientes, une actrice (Jane Birkin)
totalement disjonctée qui le remplace au pied levé.
Et voilà de nouveau Thomas lancé dans un tourbillon
de rencontres fantaisistes, de quiproquos, de jeux de pistes.
C'est à ce moment-là que son passé le
rattrape...
Produit par James Ivory, cette comédie possède
un rythme, une fantaisie et une gaieté qui nous permet
de passer un très bon moment.
Mardi 1er avril
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Cette dernière journée du
festival s'est achevée comme nous le disions plus haut
sur une touche «very British», puisque le réalisateur
de Coup de foudre à Notting Hill / Notting Hill
est venu au Gaumont Marignan parler de cette comédie
romantique qu'il tourna en 1999 avec Julia Roberts et Hugh
Grant dans les rôles principaux. « Il fallait
rendre ce conte de fées le plus réaliste possible,
car il y a en fait une grande part d'imaginaire et de réalité
dans ce film», précise Roger Michell. Celui-ci
vient du théâtre et aime travailler particulièrement
les répétitions avec les comédiens.
L'esprit anglais de cette comédie romantique, on le
retrouve dans le personnage interprété par Hugh
Grant, empli de défiance à l'égard de
lui-même. « C'est un trait caractéristique
à l'Angleterre que ce manque de confiance en soi, d'ailleurs
c'est aussi ce qui fait notre charme », ajoute Roger
Michell. Le réalisateur, qui nous a également
accordé une interview après la rencontre, conclut
cette dernière en remarquant qu'il y a toujours eu
dans ses films une place importante de la tristesse, même
dans Notting Hill qui reste quand même avant
tout une comédie.
« Le Festival du Film de Paris a atteint sa majorité
», précisait Louisa Maurin, déléguée
générale du Festival, dans l'édito du
catalogue officiel. Une majorité qui a permis de belles
rencontres et une programmation de films à la fois
courageuse et complète : drames, tragi-comédies,
comédies, épopées, tous les genres étaient
ici représentés avec de nombreuses avant-premières.
Malgré quelques déprogrammations et une géographie
du festival plus restreinte, cette dix-huitième Edition
a rempli sa mission : rendre un hommage au septième
art, ce « pont entre deux rives » que représentent
son histoire et son devenir.
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Palmarès Festival du film de Paris 2003
Compétition officielle
Arc d'Or : Cendres
et Cachotteries d'Alice Nellis
Prix Spécial du Jury
: Madame Brouette de Moussa Sene
Absa
Mention spéciale du
Jury : Hukkle de György Palfi
Prix d'interprétation
féminine : Maggie Gyllenhaal dans
La Secrétaire de Steven Shainberg
Prix d'interprétation
masculine : Aboucabar Sadikh Bâ dans
Madame Brouette de Moussa Sene Absa
Compétition parallèle
Prix du Cercle de la Presse
: Le Fleuve de Mama Keïta et
The Tracker de Rolf de Heer
Prix du Public : Comme
si de rien n'était de Pierre Olivier
Prix CinéRoman Carte
Noire : Les Tigres de Papier d'Olivier
Rollin
Prix « clap d'or »
des jeunes : Fatma de Khaled Ghorbal.
Prix de la meilleure bande
originale : Thomas Dutronc et Ninine, avec
la complicité de Mathieu Chédid
pour Toutes les filles sont folles. Réalisé
par Pascale Pouzadoux
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