MICHEL
OCELOT (réalisateur)
Naissance sur la Côte d'Azur, enfance en Guinée, adolescence
en Anjou, et vie à Paris. Après des études d’art, Michel Ocelot
a consacré toute sa carrière au cinéma d'animation. Il a réalisé
des courts-métrages, qui l'ont fait connaître dans le circuit
des festivals. En 1998, il se fait connaître du grand public,
avec son premier long métrage, Kirikou et la Sorcière,
un conte africain. Ce succès lui permet de sortir en salles
Princes et Princesses, un montage d'anciens
contes dans un théâtre d'ombres, favorablement reçu lui aussi.
Il travaille en ce moment à des courts métrages retraçant
de petites aventures de Kirikou lorsqu’il était petit et à
un nouveau long métrage, Azur et Asmar, dans une ambiance
maghrebo-andalouse, au moyen âge.
• Il était une fois un chien de Edouard Nazarov (animation,
1982, 9min)
• Un taxi pour Aouzou de Issa Serge Coelo (fiction
1995, 22min)
• Traversée de l’Atlantique à la rame de Laguionie
(animation, 1978, 21min)
• La Mise au monde de Jean-Baptiste Huber (fiction,
1994, 25min)
• Le Caniche de Nina Chorina (animation, 1985, 9min)
• Le Baiser de Pascale Ferran (documentaire, 1990,
8min)
Un taxi pour Aouzou … C’est extraordinaire d’avoir
la possibilité d’être totalement plongé dedans, et de suivre
si fort la vie quotidienne de ce chauffeur africain, et de
se sentir de la famille .
La Mise au monde : Mes sentiments
pour l’héroïne sont mitigés, mais comme j’ai suivi intensément
ces variations surprenantes et prenantes sur “Boy meets girl”...
Le Baiser : C’est impossible en littérature,
en peinture, en théâtre, en dessin animé. Ces couples sont
vrais, et nous les regardons réellement s’embrasser réellement…
Les trois cinéastes d’animation que j’ai choisi sont des
amis. Mais ce choix n’est pas du copinage. J’ai simplement
choisi des chefs d’œuvres savoureux.
JACQUES KERMABON (rédacteur en chef de Bref,
le magazine du court métrage)
• Le garçon qui vu l’iceberg de Paul Driessen (animation,
2000, 9min)
• Père et fille de Michael Dudok de Wit (animation,
2000, 8min)
• Alpsee de Mathias Müller (expérimental, 1994, 15min)
• Tout peut arriver de Marcel Lozinski (documentaire,
1995, 40min)
• Sarajevo Film Festival Film de Johan Van Der Keuken
(documentaire)
" Le souci de Bref a toujours été d’élargir le champ
de nos intérêts aux films étrangers. Nous avons voulu le réaffirmer,
à l’occasion de ces vingt ans, en contrepoint d’une programmation
déjà si riche en productions françaises. Ceci nous permet
d’imaginer qu’existe une internationale du court métrage,
des films qui circulent de festival en festival, des cinéastes
qui bâtissent des œuvres sans vivre la réalisation d’un long
métrage comme une impérieuse nécessité, des artistes qui ne
limitent pas leur mode d’expression à la fiction réaliste.
Mais l’essentiel demeure le pari que nous faisons en assemblant
ses films ; qu’ils suscitent entre eux des résonances
et éveillent en nous des émotions durables." Jacques
Kermabon
|