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Des jurés et des prix

Plus de 45 000 euros de prix en espèce ou en aides techniques viendront récompenser les réalisateurs qui seront reconnus par les différents jurés du dix-huitième Festival.

Le jury professionnel, en cours de composition, sera présent à Brest à partir du mercredi 12 novembre et se prononcera sur l'ensemble des films en compétition européenne. Leur verdict sera connu le samedi 15, lors d'une soirée spéciale au Grand Théâtre du Quartz. Un jury jeune composé par les élèves d'une première littéraire du lycée Amiral-Ronarc'h suivra la programmation dans son intégralité et un groupe de journalistes, nationaux et régionaux, se prononcera sur les films réunis en Cocotte-Minute. Quant au spectateur, il choisira, après chaque projection, ses films préférés. Ce vote détermine le Prix du Public doté par la Fondation Gan pour le Cinéma.


PLACE À L'ESPAGNE, PAYS DE CONTRASTES, TERRE DE SOLEIL.

Luis Buñuel, Carlos Saura et Pedro Almodóvar sont sans nul doute les cinéastes espagnols les plus connus à l'étranger. S'ils appartiennent à des générations bien différentes, ils sont tous trois représentatifs des mutations culturelles profondes que l'Espagne a traversées depuis les années 1920.

En sept programmes et 36 films, le Festival cherche à mieux comprendre l'histoire espagnole à travers son cinéma.


Luis Buñuel , un surréaliste

Luis Buñuel fut salué à sa mort par la presse espagnole comme le plus grand cinéaste de son pays et l'un de ses plus grands artistes. Le Festival présente, avec L'âge d'or, chef d'œuvre du cinéma surréaliste, Un chien andalou, son premier court métrage réalisé en collaboration avec Salvador Dalí, et le documentaire Las hurdes/Tierra sin pan (Las Hurdes).

Une leçon de cinéma sera proposée par l'universitaire Jean Douchet, spécialiste du cinéma de Buñuel.


Entre Royauté et franquisme, les caméras tournent

Outre la production officielle commanditée par le régime de Franco, quelques réalisateurs ont osé filmer des images (fiction comme documentaire) témoignant de ces années de répression et de soulèvement.

Almadrabas , de Carlos Velo (22'/ 1934)
Una de miedo , de Eduardo G. Maroto (18'/ 1932)
Aguaespejo granadino , de José Val del Omar (21'/ 1955)
Un viernes santo, de Juan Gabriel Tharrats (25'/ 1960)


La transition démocratique

Dès les années 70 on assiste à un renouveau pour ne pas dire la naissance du cinéma espagnol dans le domaine de la fiction.

Bolero de amor , de Francesc Betriu (22'/ 1970)
Estado de sitio , de Jaime Chávarri (12'/ 1971)
Estado de excepción , de Iñaki Núñez (15'/ 1976)
Pomporrutas imperiales, de Fernando Colomo (11'/ 1976)
Viure sense viure, de Carles Mira (17'/ 1976)
O pai de Migueliño, de Miguel Castelo (11'/ 1977)