Historique
des collections Albert Kahn
1908-1909 : Albert Kahn fait un voyage autour du
monde. Environ 3 000 plaques stéréoscopiques et 2 000 mètres
de films sont réalisés par Alfred Dutertre (son chauffeur,
formé à la prise de vue) au cours de ce voyage.
1909 : Début des campagnes photographiques et cinématographiques
des Archives de la Planète.
1912 : Jean Brunhes, l’initiateur en France de la géographie
humaine, est nommé directeur des Archives de la Planète. Il
dirigera les missions des opérateurs d’Albert Kahn jusqu’à
sa mort en 1930. Les clichés et films rapportés à Boulogne,
projetés sur place aux invités du Cercle autour du Monde,
lui serviront également à illustrer les cours qu’il donnera
au Collège de France en qualité de titulaire de la chaire
de géographie humaine. Ces documents illustraient des conférences
organisées par diverses sociétés savantes, en France et à
l’étranger.
1929 : La crise économique mondiale provoque la ruine
d’Albert Kahn.
1931 : Dernière année des campagnes photographiques et
cinématographiques des Archives de la Planète. 72 000 autochromes
et 162 000 mètres de films ont été rassemblés à cette date.
La projection
Les collections présentent plusieurs thèmes
généraux : la vie quotidienne, économique, politique et sociale,
les arts et la culture, les événement sociaux et politiques,
l’habitat et l’architecture, le milieu naturel, les costumes
ainsi que les transports.
Le montage réalisé à partir des images rapportées
par les opérateurs Kahn dessine un trajet en boucle d’Est
en Ouest et du Nord au Sud : de Terre Neuve et de l’Océan
Arctique jusqu’à l’Extrême-Orient (Japon, Chine, Cambodge),
de l’Inde jusqu’à l’Afrique (Éthiopie, Soudan) et au Proche-Orient
(Égypte, Algérie), ce voyage à travers les archives nous reconduit
insensiblement jusqu’à la vieille Europe (Marseille, Istanbul,
Vienne).
Le Palais de Tokyo, site de création
contemporaine
Construit en 1937 pour l’exposition internationale, le
Palais de Tokyo ouvre en 1942 en tant que Musée d’Art, pour
être transformé 1977 en musée d’art et d’essai. De 1986 à
1998, il devient le Palais du cinéma, puis en 1999 le « site
de création contemporaine ».
Les espaces d’exposition
Les expositions du Palais de Tokyo se développent sur un vaste
plateau ouvert, sans cloisons imposées. Disponible, pourrait
être le maître mot caractérisant cet espace, prêt à tout.
Les hauteurs sont amples, la lumière généreuse, les volumes
étonnants, les matériaux bruts.
La projection d’« Inventaire avant disparition »
se tiendra dans la travée du Palais, sur deux écrans, l’un
consacré aux films, l’autre aux plaques autochromes, en rétro-projection.
Les spectateurs pourront déambuler entre ces écrans et à proximité
d’œuvres d’artistes contemporains tout en écoutant la performance
musicale de Laurent Garnier.
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