Les participants étrangers : Les réalisateurs Manuel de Oliveira, Hou Hsiao Hsien, Abbas Kiarostami, Pedro Costa, les critiques Charles Tesson, Jean-Michel Frodon, Noël Simsolo, Chris Fujiwara, Lim Jae-Cheol.

Les participants du Japon : les actrices Yukiko Inoue, Mariko Okada, Kyoko Kagawa, Chikage Awashima, les réalisateurs: Shinji Aoyama, Kiyoshi Kurosawa, Hirokazu Kore-eda, Yoichi Sai, Shinichiro Sawai, les organisateurs / modérateurs: Shigehiko Hasumi, Yoshishige-Kiju Yoshida, Sadao Yamane.


OZU ES-TU LA ?

L'année cinématographique au Japon se termine avec la sortie du film d'Edward Zwyck, The Last Samurai, et le symposium international consacré davantage à Ozu qu'à son œuvre.  Et bien que le Asahi Hall fut rempli durant ces deux journées de rencontres, Tom Cruise attirait des foules bien plus considérables à chaque séance dans la salle juste en dessous de celle où se déroulait l'événement Ozu. Outre ce symposium, le National Film Center, qui fait office de cinémathèque à Tokyo, avait organisé une rétrospective de l’œuvre, tandis que la chaîne NHK satellite diffusait les chefs d’œuvre.

Enfin, depuis le début de l'automne, Shochiku mettait sur le marché l'intégrale Ozu, quatre coffrets contenant les trente-sept films (sur cinquante-quatre qu'Ozu aura tourné au cours de sa carrière) dont les copies existent toujours. Les bonus présentés dans chaque coffret sont inestimables : entretiens et remarques des cinéastes étrangers, bien entendu, comme Wim Wenders et Hou Hsiao Hsien, mais surtout des documentaires sur les studios d'Ofuna, sur l'importance de la petite ville cotière Kamakura, des entretiens avec Chishu Ryu, Haruko Sugimura. Hélas pour ceux qui ne maîtrisent pas le japonais car tout cela est sans sous-titres. Cependant, Ozu pourrait être fier du soin mené par l'équipe responsable de ces coffrets, la qualité de la restauration des films, l'élégance graphique de chaque coffret, emballé de jute, à l'image des génériques de ses films.