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  Qui a été Bambi ? (c) D.R.

Pacotille a un énorme avantage. Elle s’appelle Sophie Quinton, et joue dans Qui a tué Bambi ?. Elle joue une « vraie blonde » si l’on peut dire, dont le prétendant tente désespérément de recoller des liens un peu rompus en lui offrant un bijou. Une jolie phrase est inscrite sur le joyau… Problème : la fille ne comprend pas le message, d’où « prise de tête grave » ! Au menu, un duo d’acteurs absolument succulent !

Enfin, le meilleur pour la fin. Derrière un titre assez obscur, Dies Irae cache une petite merveille d’humour et de fantaisie. Comédie médiévale sur le Roi Arthur et sa sempiternelle quête du Saint-Graal s’inspirant plus au moins des Monty Python et de leur Sacré Graal, mais à l’humour bien français. Les répliques fusent, les situations loufoques aussi, le tout étant très bien rythmé et superbement dialogué… on rit, on rit, on rit !

Dies Irae, Pacotille, Fallait pas buter Mémé. Surveiller vos programmes télés et les émissions de courts. Ces films sont immanquables !


Viva España ?

Chien andalou (c) D.R.

Tout commençait pourtant bien. Luis Bunuel. Le surréalisme, Salvador Dali, et tout, et tout… le Chien Andalou pour débuter. Film épileptique choquant pour l’époque, proclamé chef d’œuvre, et qui est en effet, un fort bon film. Le chef d’œuvre, le vrai, vient après : Terre sans pain est un documentaire sur une peuplade d’Estrémadure appelée Hurdes. Saisissant, intéressant, captivant, intelligent, etc… Du vrai grand documentaire, à la portée sociologique évidente, et très ludique. La rétro Bunuel se terminait avec la diffusion de L’âge d’or. Un chef d’œuvre, forcément, puisque signé Bunuel. Serions-nous insolents en disant que le film est lourd, pas drôle, grossier, et complètement ringard. Et ce n’est pas la censure de l’époque qui nous fera changer d’avis. Oui, il est lourd de voir un évêque jeté par la fenêtre comme expression d’un anticléricalisme. Et les applaudissements plus que forcés de l’assistance nous laissent croire que nous n’étions pas les seuls. Et cela dura 63 minutes…Plus d’une heure de tournage en rond, de politique de café du commerce.

La sélection suivante était Histoire(s) du court. Sur le papier, intéressant. Sur la pellicule, la vague impression d’assister à une rétro de la carrière espagnole de Ed Wood. En un mot : nul. En deux : pourquoi ça ?. En trois : on ne sait pas. Mais quelle mouche a pu piquer les programmateurs du festival, si inspiré jusque-là ? Le premier film est une parodie de polar. Soporifique. Le second narre la journée de jeunes espagnols se dévergondant le vendredi saint en écoutant du Serge Reggiani (sic) sur les plages catalanes. A peine regardable. Le troisième était nommé aux Oscars (comme quoi, dans les années 70 aussi, ce sont les mauvais films qui gagnaient), et est tellement volontairement au 2nd degré qu’il en devient fatigant. Surtout lorsque les acteurs jouent comme ça… pathétique. Le film suivant était en basque, et quelqu’un a dû oublier les sous-titres. Stop ! nous sommes partis…