Identités
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Parce que la vie est courte, et
les journées qui la composent aussi, vos serviteurs en reportage
à Brest n’ont pas pu tout voir. Parmi tous les programmes
liés à la notion d’identité (sexuelle, politique, morale
et nationale), nous n’avons pu voir que celle traitant de
la politique. L’avantage de ce genre de séances est qu’elles
proposent des films plus ou moins récents, dont certains
étant l’œuvre de cinéastes aujourd’hui accomplis, comme
Laurent Cantet (Ressources humaines, L’emploi
du temps). Son film, Tous à la Manif’ !,
était bien sympathique, mais rien de comparable avec Le
Grand soir, qui narrait le destin croisé de deux familles,
l’une de droite et l’autre de gauche, le soir de l’élection
de François Mitterrand à la tête de l’exécutif français.
A la fois, drôle, tendre, et brossant le portrait d’une
époque où la musique des Cure résonnait dans toutes les
chambres du monde. Les autres films, bien que réussis, n’attirent
pas la qualité de ce dernier. Enfin, c’est notre avis…
Autre projo organisée dans le cadre ce cette même thématique :
Bien ou Mal. De cette compétition, on retiendra un film.
Un seul. Un chef d’œuvre. Gottlieb nous raconte l’histoire
d’un scientifique qui, dans le quinzième siècle danois,
effectue des expériences considérées comme diaboliques par
les autorités religieuses. A l’ambiance très bien instaurée,
grâce à une photographie splendide, il faut rajouter une
réalisation très soignée, et un montage rythmé. Film aux
influences évidentes (Burton pour l’ambiance, Lovecraft
pour l’histoire et pour le message…), Gottlieb est
une réussite incroyable, qui nous prouve que même le court-métrage
peut se payer le luxe de raconter de telles histoires, qui
nécessite beaucoup de moyens. Notons quand même le nom du
réalisateur, quelque chose me dit qu’on réentendra parler
de lui… il s’agit de Niels Norlov Hansen. Sans doute le
meilleur film, toutes catégories du Festival.
Cocotte-Minute
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Beaucoup de films, souvent drôles,
parfois connus, composent cette projection que les festivaliers
apprécient pour son côté « rafraîchissant »… Il
est vrai que c’est agréable de voir beaucoup de très courts
métrages. Ça détend. Enième rediffusion de J’attendrai
le suivant, film qui a lancé la carrière hollywoodienne
de Sophie Forte, puisque le court-métrage fut nommé aux
Oscars l’année dernière. Autres films marquants : One
Small Leap, de Edward Boase et James Walker, Mehr
Licht de Dietrich Brüggemann, et Ces aléas-là,
de Emmanuel Broussouloux.
Clap de fin sur le festival du film. Soirée de clôture survoltée,
bien menée par les speech originaux et politiquement incorrects
du directeur artistique, Philippe Collin. Comme cadeau de
départ : l’avant-première de Qui a tué Bambi ?,
mais de cadeau, point d’autre ne fut nécessaire, seuls les
souvenirs d’une semaine au cœur du festival suffiront à
atténuer la peine qui nous gagna en parcourant les travées
du Quartz (notre palais des festivals à nous) le dimanche
soir… Au revoir Sophie, Keren et les autres… Adieu films
et pellicules, rire et larmes, déficit de sommeil et mal
de ventre…
Et toujours Bravo à l’association Côte Ouest, dont on ne
souligne jamais assez l’énorme travail effectué…
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Site
: www.film-festival.brest.com
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