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Harvie Krumpet (c) D.R.

Initiative à saluer, les courts métrages projetés sont accompagnés de leurs auteurs comme Michelle Cournoyer ou Paul Driessen, présents sur le festival. A nuancer toutefois car on aimerait voir les courts métrages des réalisateurs invités réunis en une seule et même séance ce qui permet d’avoir un panorama de l’ensemble des œuvres produites sans courir après tous les programmes pour reconstituer le puzzle manquant.

Ceci sans compter sur une déception de taille : l’absence de l’invité d’honneur le cinéaste russe Youri Norstein et Adam Benjamin Elliot auteur de Harvie Krumpet lauréat à Annecy l’année dernière et sélectionné aux Oscars cette année. Un détail intervenu une semaine avant le festival (pour Norstein) mais qui hélas fait perdre au festival une grande partie de son attrait.

Seule vraie réussite de cette édition : les ateliers de démonstration où un réalisateur venait montrer au public concrétement comment il réalise son film avec plusieurs techniques représentées comme la rotoscopie, l’encre et l’aquarelle, la pâte à modeler, le grattage sur plâtre, l’image de synthése et la manipulation de pellicule.

Mais malgré cette réussite manifeste, un écueil de taille surgit : mais où est donc passé le public ?


Public/Réalisateurs : rendez vous manqué

  Mondo Mulloy (c) D.R.

« Les Rencontres 10/10 » peinent comme la plupart des festivals consacrés au film d’animation hors Annecy à faire venir les passionnés mais aussi les simples curieux et fonctionne pour ainsi dire en vase clos renfermé sur la profession alors que son but même est d’ouvrir le cinéma d’animation dit « de création » au public amateur ou néophyte et de faire ainsi communiquer les cinéastes avec leur public.

Au-delà de l’anecdote où les réalisateurs viennent visionner les films des autres réalisateurs, il convient quand même ici de se poser la question de la nécessité de « Rencontres » soi disant entre le public et les artistes et qui ne servent réellement que de lieu de rencontres entre professionnels. Il est vrai qu’un tel festival reste jeune (3ème édition) et a donc encore ses preuves à faire, son image à trouver et surtout sa reconnaissance à gagner afin de rassembler un vrai public curieux, cinéphile hormis les étudiants des écoles d’art invités.