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Walter Salles RENCONTRES
INTERNATIONALES
DE CINEMA 2004

Le beau voyage de Walter Salles
Par Laetitia HEURTEAU


C’est au Forum des Images, que le cinéaste brésilien de Central do Brazil, Walter Salles, célébrait ses retrouvailles avec un public parisien toujours au rendez-vous, dix ans après le sacre de son premier long métrage Terre lointaine, aux Rencontres Internationales de Cinéma. Une soirée pleine de symboles, à l’image de Carnets de voyages, le nouvel opus de Walter Salles, présenté pour l’occasion.


  Tim Roth

Un autre habitué des Rencontres Internationales, le comédien britannique Tim Roth, également présent, ce qui finalement n’était pas un hasard, puisqu’il venait de tourner un film avec Walter Salles, prit la parole pour expliquer sa décision en accord avec Salles de diffuser le court-métrage Les Eléphants n’oublient jamais de Lorenzo Visga Castes, avant le très attendu Carnets de voyages de Salles.

« J’avais vu le film à la Semaine de la critique à Cannes, cette année, quand je faisais partie du jury de la Caméra d’or. Ce film a été un véritable choc que je voulais communiquer à Walter. J’ai donc essayé de trouver le réalisateur de ce court-métrage et d’organiser un dîner à Paris avec mes deux réalisateurs, histoire qu’au moins l’un des deux me choisisse comme acteur dans leur prochain film… » déclara, en souriant, Tim Roth.

Sur l’estrade, venait alors de s’avancer Walter Salles ; et dans un français irréprochable, ce cinéaste brésilien, issu de l’univers du documentaire prit la parole : « Ce qui est amusant avec ce court métrage, c’est que le scénariste d’Amour Chiennes, m’avait déjà envoyé le dvd de ce court en me suppliant de le visionner et quatre mois plus tard, Tim Roth m’explique qu’il y a un court qu’il faut que je voie absolument. Evidemment, c’était le même film en question ! »

Le court de Lorenzo Visga Castes possède une véritable force visuelle (le sens des couleurs et du cadrage est vraiment saisissant) et narrative (le mystère qui entoure le personnage de l’Elephant reste au final quasiment entier). En peu de temps, très peu de mots, le jeune cinéaste a réussi à planter un décor, une tragédie, des personnages forts.