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Luc Besson (c) D.R.
Dans le même ordre d’idées, on trouve les "remakes", utilisant des films là encore déjà testés et appréciés du public. Ils facilitent d’autant plus le travail du scénariste que le support est identique. Le fait que les américains s’ouvrent, en particulier sur l’Europe, amène une limite encore plus flagrante : selon Luc Besson, "on (les réalisateurs européens) devient pour eux des fabriquants de bandes annonces de luxe, ils piquent dans nos sujets et les remodèlent à leur façon. C’est ce qu’ils ont trouvé de plus neuf  pour l’instant."  Les "remakes", par le choix des films utilisés, pourraient traduire un besoin de sortir du système, mais il n’en est rien, aux vues de la façon dont les américains exploitent ces œuvres : Ils standardisent, et, comme bien souvent, "mâchent" le film au spectateur. Et finalement, ils ne tiennent pas si compte que ça du public, car ils asphyxient son pouvoir de créativité. Ce pouvoir qu’il peut mettre en valeur dans des œuvres inachevées. C’est-à-dire "mi-fabriquées, que cent spectateurs unis et séparés par l’obscurité de la salle complètent en cent films différents ".

Le rêve dans tout ça ? Il n’est incarné  que par l’original, dans le cas de l’adaptation  comme dans celui du "remake". Ce dernier semble, en outre, être le reflet le plus significatif de la différence, cinématographiquement parlant, de deux cultures. Parce qu’on y compare ce qui est comparable : deux films. L’un a une âme, l’autre pas. "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme." Telle est la phrase qui pourrait résumer Hollywood, depuis longtemps  "maintenant Innover  sans prendre de risques". La formule n’a pas beaucoup change. Evidemment, si l’on veut faire honneur à la société de consommation. Et à la société d’illusion, que les américains, par le cinéma, entretiennent particulièrement bien. L’idée est de donner une certaine image de l’Amérique, de faire passer une idéologie. Qu’à cela ne tienne, toutes  proportions gardées. Mais il n’en va plus de même quand Hollywood tente d’imposer ses images  à la planète entière. Alors, exception culturelle européenne, ou chinoise maintenant, ou partage des richesses hollywoodiennes ? Il semble en tous cas que l’usine à rêves ait  encore un bel avenir devant elle.

Et elle vécut heureuse jusqu’à la fin de ses jours...



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