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La Frontière du lundi (c) Nicolas Salis LA FRONTIERE DU LUNDI
Sur les pas du court métrage
de Nicolas Salis
Par Claudia COLLAO


Rencontre avec le jeune réalisateur, Nicolas Salis à qui l’on devait déjà le court métrage R. Mertonensis, prix du public au Festival de Capalbio, véritable petit bijou produit par Sparkling et Lazennec tout court. Il récidive avec La frontière du lundi, film d’animation 3D, actuellement en développement sous la même enseigne, en coproduction avec la société Forêt bleue.


  La Frontière du lundi (c) Nicolas Salis

Véritable trublion autodidacte, Nicolas Salis vient de la post-production, où il officie depuis quelques années. Il évoque en vrac : l’achat d’une caméra, lui permettant de commencer à réaliser, l’univers de Terry Gilliam et Brazil comme l’un de ses premiers chocs cinématographiques. Fasciné par la symétrie de l’intrigue et la notion du temps, il raconte la construction de l’un de ses premiers court métrages, où deux personnages se croisaient dans un même espace sans même se voir. C’est à la vision de ce court que la naissance de R. Mertonensis est enclenchée. " L’histoire d’un petit ouvrier, perdu au milieu d’une salle immense, rame au propre comme au figuré, pour mettre en route via un système complexe d’engrenages, de vérins et d’autres tuyaux, une gigantesque machine". Le film apparaît comme la combinaison de plusieurs imaginaires à la fois futuristes et rétro, réels et poétiques. Plusieurs décors distincts qui sont autant d’univers, coexistent sans jamais se rencontrer, la présence de l’un pouvant justifier la présence de l’autre. Le film est rythmé par un air tonitruant chanté par Dario Moreno.

Reprenant quelques caractéristiques de ses deux premiers films, La frontière du lundi, actuellement en développement dans les locaux de Forêt Bleue, racontera l’histoire de deux frères jumeaux, nés lors du naufrage d’un paquebot sur le méridien 180. Tous deux sont sauvés dans deux canots de sauvetages séparés, l’un allant vers l’ouest, l’autre vers l’est. Les deux frères grandissent donc éloignés l’un de l’autre par un fuseau horaire, avec officiellement un jour d’écart. " L’un se trouve donc en avance d’un jour sur le second et l’autre sera toujours en retard...d’un jour. Leurs activités respectives seront, pour l’un, consacré à la perte et pour l’autre, au gain de temps. (...) Tous deux devenus des " terroristes internationaux ", c’est à l’horloge Universelle de Greenwich qu’ils décident un jour de s’attaquer... "

La Frontière du lundi sera cette fois, " long d’une dizaine de minutes, entièrement réalisé en images de synthèses 3D, calculé en haute définition cinéma et transféré via un imageur numérique sur de la pellicule 35mm pour la projection en salle ".