Au-delà, d'une animation
époustouflante, c'est surtout l'histoire qui fait
le bonheur de chaque spectateur. A aucun moment, la technologie
ne prend le pas sur l'histoire. Comme dans Shrek,
tous les moyens employés sont au service de ce conte
pour enfants. Le scénario, d'une très grande
habilité, explique vraisemblablement son succès
depuis sa sortie sur le continent des Amériques.
" Il faut trois choses pour faire un bon film : une
bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire
" disait un cinéaste célèbre.
Monstres, Inc est le contre-exemple parfait à
Final Fantasy. Sans scénario, avec des personnages
au regard absent, ce film est la résultante d'essais
d'animation par le biais de nouveaux moyens technologiques.
C'est vrai, le mouvement des cheveux d'Aki Ross, lorsqu'elle
bouge la tête, semble réel. Mais bon, ça
ne suffit pas à faire un bon film.
La force de Monstres, Inc, est dans son scénario,
peu importe qu'il y ait de temps en temps un décor
qui soit moins bien animé, on y croit. Et le public
ne s'est pas trompé : l'accueil réservé
à Final Fantasy a été bien en
dessous des prévisions de Columbia Pictures.
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Les majors américaines ont
rapidement compris, depuis la tentative et la réussite
de Dreamworks de concurrencer Disney sur son propre terrain,
qu'une porte était ouverte pour conquérir
de nouvelles part de marché. La réponse de
Disney a été de s'associer le plus tôt
possible avec Pixar, dont les films apportent une nouvelle
image à la major. Dreamworks, dont Shrek 2
et Madagascar sont en cours de réalisation,
devrait sans nul doute poursuivre dans cette voie. Il est
en est de même pour Columbia, dont deux suites à
Final Fantasy sont prévues. Disney n'est plus
seul, le cinéma d'animation par ordinateur est en
train de devenir l'un des genres les plus inventifs et prometteurs.
Il s'agit bien d'une autre manière de " faire
du cinéma ".