Comme au temps du Loft,
la polémique bat son plein... mais rien ne vient la
masquer. Pour TF1, le constat est plus " down "
que " up ", d'autant que la chaîne est la
risée des médias. Si TF1 gronde, et demande
à ce que l'on voit les élèves lors des
cours, la chaîne n'est pas au bout de ses surprises.
En coulisses, se prépare la riposte. Niouprod sort
alors son arme fatale : Jean-Pascal, alias Jipé.
La mise en scène
est de plus en plus grossière : le couple Jean-Pascal-Jenifer
est clairement favorisé, au détriment de tous
les autres. On se demande d'ailleurs comment le basque a pu
offrir une bague Cartier d'un montant de 5000 F à sa
dulcinée alors qu'il prétend n'être qu'un
simple maître nageur... Aurait-il obtenu de la production
une petite rallonge en plus des 610 euros perçus par
semaine de présence au château ?
Jenifer aura eu un bel anniversaire,
ce qui n'est pas le cas de Djalil, curieusement oublié.
Niouprod mise sur la vie quotidienne plus que sur les cours,
et sur les histoires de cœur plus que sur le talent. Ainsi
Gregory est curieusement évincé du jeu, et c'est
tellement étonnant qu'il revient chanter sur le plateau
bien que n'étant plus élève de l'académie.
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Le basque bondissant,
toujours prêt à sortir une vulgarité ou
à pousser un coup de gueule, tout en ne se faisant
jamais vraiment rembarrer par les profs, peut commencer son
show. Et à partir de cet instant, Niouprod en aura
pour son argent : Jipé va lui offrir un spectacle inespéré.
Jusqu'au rocambolesque coup de théâtre qui sent
le pipo à plein nez : son vrai-faux départ.
Tout démarre le plus normalement du monde. Après
avoir échoué une fois de plus à son évaluation,
le jeune homme s'emporte. Exaspéré et ne parvenant
à se calmer, il menace de quitter les lieux. Plus inattendu,
il met sa menace à exécution, et claque la porte
de l'école des stars. Alors qu'Alexia, la directrice-manipulatrice
a appelé un taxi en deux minutes pour Amandine, elle
octroie deux jours de réflexion à JP. On ne
lâche pas comme ça une telle vache à lait,
pardon, le chouchou du public... Pour convaincre le prince
des gros lourds de rester, la production lui offre donc un
petit séjour à Londres, pendant lesquels il
fait du shopping pour ses copains. Aux frais de la prod' ?
Pendant ce temps, le suspense monte : reviendra, reviendra
pas ? Le public est en haleine...
Ce n'est plus un prime-time,
mais une "spéciale Jean-Pascal", comme il y a des "spéciale
Obispo" ou Florent Pagny. Le public doit décider de
l'avenir de Jean-Pascal au sein de l'Académie. Aura-t-il
droit à une seconde chance ? On nous montre tout de
ce jeune homme "nature", le pire comme le meilleur. En début
d'émission, le public penche pour son départ.
Au milieu, c'est 50/50. Et à la dernière minute,
on apprend que 62% des votants ont choisi qu'il reste à
l'académie. " Reviens JP(P) reviens, parce que
la France, elle a besoin de toi ". Voilà des retournements
de situation dont rêveraient tous les candidats aux
présidentielles ! Si sur les forums les internautes
se déchaînent pour exprimer leur dégoût
face à ce bidonnage qui ne fait aucun doute, une fois
de plus, le pire est à venir. De retour au château,
JP offre à ses alliés dans le château
des petits cadeaux achetés à Londres. Non seulement
il a refait sa garde-robe (aux frais de vous-savez-qui), mais
en plus, il était certain de revenir... et savait en
plus quels candidats étaient pour son retour, puisque
seuls ses quatre " amis " ont eu droit à
un petit cadeau en souvenir de son escapade. Adieu crédibilité,
pour le n'importe quoi, ne quittez pas l'écran...
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Parallèlement,
Popstars s'en sort plutôt bien. Le documentaire
intéresse, attire la comparaison, et amuse par son
côté " bon enfant ". Si en début
de diffusion on pouvait reprocher les premiers choix effectué
par le jury (faire croire à une jeune femme dotée
d'une vois absolument exceptionnelle mais obèse qu'elle
pouvait passer les étapes, tout en affichant un générique
de poupées en mini-short et brassière), l'émission
se distingue de sa rivale par l'accent porté sur la
formation. Le casting est d'ailleurs plus sérieux :
deux des élèves de la Star Academy, Jessica
et Carine, ont même été refusées
! Au son du franglais de Mia Frye, la chorégraphe membre
du jury, et de la coolitude ferme de Santi (batteur de la
Mano Negra devenu depuis patron de maison de disques), le
projet suit son cours, et le groupe est formé. Dans
le même temps, on apprend qu'elles n'ont rien de débutantes.
Lydy s'appelle Lydie-Charlotte et a déjà participé
à la comédie musicale Salambô,
et toutes ont une dizaine d'années de danse derrière
elles. Dommage que M6 tienne à nous faire croire au
miracle, il est difficile de croire au Père Noël
musical.
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