Metropolis
est un film d'animation japonais de science-fiction qui rassemble
sous sa bannière trois pointures de la bande dessinée
et du dessin animé nippon. Shigeyuki Hayashi dit Rintaro,
le réalisateur, Katsuhiro Otomo, le scénariste
et comme image du père spirituel, Osamu Tezuka. Au
nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, telle pourrait
être, en effet, la formule qui a conduit à la
genèse du film.
SYNOPSIS : Metropolis
est une ville futuriste dont le gigantisme n'a d'égal
que la splendeur. L'élite de la cité fête
dignement l'achèvement d'une toute nouvelle construction,
la "Ziggourat". À l'instar des édifices religieux
de la Mésopotamie, la tour s'élève majestueusement
et dispute leurs places aux nuages. Le maître d’œuvre
de cet imposant édifice est le Duc Rouge. Il rêve
de régner sur la cité entière en despote
éclairé. En public, il manie à merveille
compliments et sourires. En coulisses, il complote pour se
débarrasser des notables de la ville, trop encombrants
à son goût.
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Mais si en surface,
tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, dans
les entrailles de la cité, la révolte gronde
! Évincés par les robots, travailleurs mécaniques
dociles et bon marché, le peuple, livré à
lui-même, a le ventre qui gronde. Et la révolte
est sur le point de suivre son exemple. Un groupe d'agitateurs
mené par Atlas - sorte de Gavroche des profondeurs
- rêve d'en découdre avec les nantis de l'étage
supérieur. C'est par la force et le sang qu'ils devront
faire entendre leur voix si eux aussi veulent que les lendemains
chantent !
Le sort des prolétaires mécaniques n'est pas
plus enviable. Outre le dur labeur, ils doivent rester confinés
dans les zones qui leur sont attribuées. Tout contrevenant
est immédiatement détruit par les Marduks,
milice de défense d'allure fascistoïde, à
la solde du Duc Rouge. Celui qui a la gâchette la
plus facile est leur chef, Rock. En dépit de son
jeune âge, il fait montre d'un caractère impitoyable
et résolu. Il est le fils adoptif du Duc et son plus
fervent zélateur. Malheureusement pour le garçon,
il n'est de vraie filiation que celle du cœur. Il apprendra
bien vite cette leçon à ses dépens.
Dans le même temps, le détective Shunsaku,
petit homme rondouillard à la moustache de morse,
débarque en ville. Il est flanqué de son jeune
neveu et assistant, Kenichi. En provenance de Tokyo, Ils
enquêtent sur des disparitions suspectes et sur un
réseau de trafics d'organes. Ils demandent
de l'aide aux instances policières locales. On leurs
attribuera un assistant original, un robot auquel Shunsaku,
qui le baptise Perro, va vite s'attacher. L'enquête
du trio les conduit dans les zones inférieures. Là,
dans un laboratoire secret, le docteur Laughton, digne successeur
de Frankenstein, travaille à l'élaboration
d'un androïde nouvelle génération, auprès
duquel les modèles existants feront piètre
figure. Une fois de plus, l'ombre du Duc Rouge se profile
en arrière-plan.
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Le pugnace Rock,
à qui rien n'échappe, est aussi sur les lieux.
Poussé par la haine inextinguible et inexpliquée
qu'il nourrit à l'encontre des robots, il veut détruire
la créature et le créateur. Intrépides,
Shunsaku et Kenichi tentent de sauver Laughton dans son
laboratoire en flammes. En vain. Kenichi aperçoit
un étrange être lumineux au visage angélique
et aux formes féminines, Tima. Prisonniers du feu
à leur tour, ils ne devront leur salut qu'à
la providence. Mais Tima cache un terrible secret. Dans
son corps artificiel bat le cœur de la petite fille décédée
du Duc Rouge dont elle est l'exacte réplique. Ressuscitée
par les miracles de la science, Tima sera aussi sa Némésis.
À partir de ce moment, tous les éléments
sont réunis pour que le château de cartes s'écroule.
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