Depuis notre dernière livraison pour Objectif Cinéma,
le projet X a avancé sur trois fronts : recherche de
financement pour le projet, gestion quotidienne du projet
et tournage des interviews.
Le premier front est encore d’actualité : nous poursuivons
les discussions avec différents diffuseurs susceptibles
de financer le dossier X.
La gestion quotidienne du projet consiste principalement
à préparer les différentes interviews : prise de contact,
disponibilité du matériel et de l’équipe, coordination…
puis, lorsque l’interview est réalisée, à en assurer le
montage, l’indexation, la mise en place sur le site et la
réalisation d’une newsletter spéciale afin d’informer les
internautes de la mise à jour.
En parallèle, l’équipe suit l’évolution du trafic sur le
site et réalise la modération du forum du site.
Quelques règles de modération…
Le forum du site n’est pas modéré, il ne subit donc
aucune pré-lecture d’autorisation. Un seul « débordement »
du forum a été constaté à ce jour, par un internaute dont
le message a été retiré.
La lecture du forum permet de prendre conscience des questions
que se posent les internautes à propos de la démarche d’
Erreur ! Signet non défini. et, plus généralement,
donne lieu à une réflexion parallèle sur la violence.
Concernant notre démarche, certains internautes soulignent
l’absurdité de procéder à une enquête portant sur des disparues
des années 70, d’autres font le rapprochement avec le film
8mm avec Nicolas Cage. D’autres enfin nous accusent
de tomber dans les travers que nous voulons dénoncer :
racolage actif sur le site (désormais interdit par la loi
Sarkozy), esthétisation de la violence montrée de manière
gratuite afin de faire naître un intérêt « voyeur »
chez l’internaute. Certains internautes proposent aussi
des pistes de recherche qui alimentent notre réflexion.
Nous répondons à chaque message posté sur le forum pour
faire naître un dialogue et mieux expliquer notre position
vis-à-vis du sujet de notre documentaire. Le seul message
supprimé à ce jour était exagérément injurieux à l’encontre
du projet, et surtout à l’encontre de personnalités connues,
extérieures au projet. N’appelant aucune réponse, il a été
simplement archivé et supprimé du forum.
REALISATION DES INTERVIEWS
Les premiers développements de l’enquête. PROVENANCE DES IMAGES - LE
MYSTERE
Première interview réalisée le 03/10/2002 en région
parisienne
Durée 60 minutes
Nous avons remonté la piste du brocanteur
de Saint Germain la Campagne, en espérant pouvoir y découvrir
un indice, un détail qui nous aurait permis d’avancer.
Malheureusement, le brocanteur s’est avéré incapable de nous
dire d’où proviennent les sept bobines. Il achète un peu partout
des lots hétéroclites dans lesquels on trouve tout et n’importe
quoi (du vieux meuble au vieux jouet). Il ne tient aucun registre
précis décrivant ce que contiennent ces lots et d’où ils viennent.
Lorsqu’il tombe sur des bobines de films, il les regroupe,
sans les visionner. Il n’aime pas fouiller dans la vie des
gens…
Le jour où Antonio a acheté au brocanteur les sept bobines,
celui-ci lui a indiqué qu’il en avait un stock important dans
son dépôt, près de Paris. Antonio avait donc son numéro de
téléphone personnel.