En représentant le monstre
verdâtre avec une main gigantesque prête à saisir le passant,
un front plissé de colère et un œil peu engageant, les producteurs
ont fait le choix d’axer leur campagne d’affichage sur l’aspect
effrayant de Hulk. Sur le côté monstrueux du personnage inventé
par Stan Lee plutôt que sur son aspect humain. Cela ne colle
pas vraiment au film qui s‘attarde autant sur la psychologie
de Bruce Banner que sur les dégâts gargantuesques causés par
son double colérique. Mais une affiche peut-elle résumer à
elle seule un long-métrage de plus de deux heures ?
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La priorité est donc donnée
au spectaculaire et le résultat est des plus efficaces. L’affiche
accroche le regard grâce à un graphisme soigné. Le super-héros
issu des Marvel Comics est dessiné avec un luxe de détails.
Des veines saillantes du bras droit aux plis de la peau, les
dessinateurs ont réussi à faire de Hulk un être de fiction
crédible. Ce qui ne sera pas le cas de la créature numérique
élaborée pour le film. De son côté, la palette de couleurs
à dominante verte - pas étonnant ! -, noire et bleue
donne une tonalité très sombre à l’affiche. Elle distingue
ainsi dans l’esprit du futur spectateur le personnage de Hulk
des héros présentés comme foncièrement positifs. Tel que Spiderman
par exemple.
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