Quelque chose du théâtre, dans les
cadres, les scansions presque en actes.
Opposer le temps de la contemplation à celui de la parole
pendant la confrontation du déféré et du substitut du procureur.
Les questions de la fin
1 -
Pourquoi revenir dans le palais après cette construction
symétrique: dehors /dedans /dehors. 2 -
Les personnages que Depardon considéraient les plus émouvants 3
- L'histoire du tournage des deux dernières séquences
et ce qu'en a retenu Depardon 4
- Documentaire = Fiction ??
Rivette disait : " Une fiction est toujours un documentaire
sur son tournage." De la même manière, un documentaire
réussi fait "fictionaliser". On découvre des personnages,
dignes de fictions et un imaginaire se déploie chez le spectateur.
On se retrouve aussi confronté à de pures questions de mise
en scène, dans notre cas, je dirai même des batailles de
mises en scènes.
Par exemple, la mise en scène de la Justice contre la mise
en scène à la fois brillante et pathétique de Muriel.
Truffaut, qui détestait le documentaire (par obsession du
contrôle, je pense ) disait pourtant : " La vie
a plus d'imagination que les films."
Titre :
Délits Flagrants Réalisateur :
Raymond Depardon Prises de vue :
Raymond Depardon et Nathalie Crédo Son :
Claudine Nougaret et Sophie Chiabaut Montage :
Roger Ikhlef, Camille Cotte et George-Henri Mauchant Mixage :
Dominique Hennequin Affiche :
Roman Cieslewicz Production :
Pascale Dauman avec la Sept Cinéma, Double D Copyright
films, avec la participation du CNC, de Canal
+ et de la Westdeutschen Rundfunk-Köln Sortie à Paris :
12 octobre 1994 Image :
couleur Durée :
109 mn Pays :
France Année :
1994