Le film a été montré aux lycéens et à l’équipe pédagogique volontaire à La Ferme du Buisson, le mardi 10 février 2004. Donc en projection optique et sur grand écran : cette précision renvoie à la condition que j’avais mise à ma participation à cette action pédagogique, le cinéma se découvre en salle, dans son état originel (pellicule 35 mm) et en situation de spectacle à portée collective. L’utilisation de reproductions (cassette vidéo ou DVD) est légitime pour revoir et approfondir éventuellement l’analyse. Mais le contact véritable avec le cinéma passe obligatoirement par une première vision de l’œuvre sur grand écran.

Soit. Le projet comportant la notion de “ critique ”, à la demande de Coralie Surget, j’ai fait au lycée une intervention préalable d’un après-midi, le 28 janvier 2004. Il s’agissait d’expliquer ce qu’est “ La ” critique de cinéma.


Définition rapide de la critique cinématographique en passant par la question : où la trouve-t-on ?

- On ne la trouve pas dans l’audiovisuel : la télévision, hors chaînes câblées, se limite à de la promotion (plateaux avec acteurs, réalisateurs, reportages de tournages ), à l’environnement people du film et ses produits dérivés. Les textes des jaquettes de cassettes vidéo ou de DVD ne sont pas des “ critiques ”.

- La critique subsiste seulement à doses minimales à la radio.

La critique, c’est de l’ECRIT qui (en principe) n’obéit pas à la logique du marketing. Qui obéit à des règles découlant des supports où elle a sa place.