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                    (...) " Je ne veux pas trop 
                      préparer l'aspect technique, mais en même temps, 
                      une fois que j'ai écrit quelque chose, je ne le change 
                      pas. Je pense que si c'est venu dans ma tête, c'est 
                      ce que j'ai ressenti. Par contre je n'arrive pas à 
                      savoir si c'est de la fainéantise ou non ! " 
                      
                      
                      (...) " J'ai beaucoup parlé avec les 
                      comédiens. On a beaucoup travaillé dans la 
                      maison, sur le plateau, mais sans l'équipe. Quand 
                      on était prêt à se lancer, on y allait. 
                      Je n'aime pas travailler en présence de l'équipe, 
                      même si sa présence peut entraîner autre 
                      chose par la suite. C'est déjà de l'improvisation 
                      de faire la scène telle qu'elle a été 
                      écrite, dans un lieu qui a été fabriqué. 
                      S'il il y a trop d'improvisation, j'ai l'impression qu'on 
                      perd quelque chose. Je crois qu'il faut travailler sur la 
                      base qu'on a, même si elle est imparfaite. Cela peut 
                      donner des ouvertures ensuite. Lorsque je parle de répétitions, 
                      cela signifie la manière dont ils bougent leur corps, 
                      quels gestes ils vont faire... le texte est en eux grâce 
                      à cela. Si on est dans la peau des personnages, les 
                      mots coulent plus facilement. Ce n'est pas la répétition 
                      du texte " par cur ". 
                    
                    
                    LUMIERE
                    
                    
                    " J'ai demandé à 
                      Christophe Pollock le chef-opérateur, de se plier 
                      autant que possible à cette lumière du nord. 
                      J'adore la densité du ciel hivernal où tout 
                      s'écrase, s'unit et se fond. Il fallait une douceur 
                      dans l'image et que les personnages s'incrustent dans le 
                      décor, sans décalages. J'aime beaucoup les 
                      ambiances hivernales où le jour et la nuit se confondent, 
                      où les seules références sont les lampadaires 
                      et les fenêtres allumés. Il y a une douceur 
                      troublante qui fait peur et rend les personnages plus fragiles. " 
                      
                      
                    
                    
                    
                    
                       
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                                1991 Mariage 
                                blanc (cm)  
                                1994 
                                Rosine 
                                1999 
                                Qui plume la lune ? 
                                 
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