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CHRISTOPHE OTZENBERGER
Réalisateur
Entretien réalisé le 15 janvier 1999 à Paris
Par Jean-Sébastien CHAUVIN


Christophe Otzenberger, né le 2 juillet 1961 à Paris, a commencé par être cadreur. Puis il a réalisé deux courts métrages de fiction pour ensuite se concentré sur la production de courts métrages de fictions et de films documentaires. En 1995 il réalise le documentaire La Conquête de Clichy puis Une journée chez ma tante. Fragments sur la misère est sont troisième documentaire.


  Objectif Cinéma (c) D.R.
Objectif Cinéma : Es-tu ce qu'on appelle un cinéphile et si oui, quels sont les films qui t'ont marqués ?

Christophe Otzenberger : Essentiellement le cinéma américain des années soixante-dix. J'ai décidé de faire du cinéma en voyant Johnny got is gun dont l'affiche traîne chez moi depuis vingt ans. Le cinéma américain qui me fascine le plus est celui de ces années là, durant lesquelles j'ai pu voir des films comme L'épouvantail ou Macadam Cowboy. En matière documentaire, les films de Leacock, des Maysles et de quelques autres ont été de véritables " claques ". Dès lors, le cinéma est devenu, pour moi, une manière de rencontrer le monde. Dans ces travaux, il n'y a pas un plan qui ne dit rien, pas un qui ne raconte rien.


Objectif Cinéma : Pourquoi le documentaire ?

Christophe Otzenberger : J'ai d'abord réalisé deux courts métrages de fiction. Puis je me suis concentré sur la production de courts métrages de fictions et de films documentaires. J'ai ensuite décidé de faire La Conquête de Clichy par envie de raconter la manière dont Schuller mettait la main sur le ville. Parfois le documentaire est plus approprié. On ne pense pas d'emblée à faire un documentaire, mais plus simplement un film. Après seulement, l'évidence du documentaire s'impose.