Objectif Cinéma : Es-tu
ce qu'on appelle un cinéphile et si oui, quels sont
les films qui t'ont marqués ?
Christophe Otzenberger :
Essentiellement le cinéma
américain des années soixante-dix. J'ai décidé
de faire du cinéma en voyant Johnny got is gun dont
l'affiche traîne chez moi depuis vingt ans. Le cinéma
américain qui me fascine le plus est celui de ces
années là, durant lesquelles j'ai pu voir
des films comme L'épouvantail ou Macadam Cowboy.
En matière documentaire, les films de Leacock, des
Maysles et de quelques autres ont été de véritables
" claques ". Dès lors, le cinéma
est devenu, pour moi, une manière de rencontrer le
monde. Dans ces travaux, il n'y a pas un plan qui ne dit
rien, pas un qui ne raconte rien.
Objectif Cinéma :
Pourquoi le documentaire ?
Christophe Otzenberger :
J'ai d'abord réalisé
deux courts métrages de fiction. Puis je me suis
concentré sur la production de courts métrages
de fictions et de films documentaires. J'ai ensuite décidé
de faire La Conquête de Clichy par envie de raconter
la manière dont Schuller mettait la main sur le ville.
Parfois le documentaire est plus approprié. On ne
pense pas d'emblée à faire un documentaire,
mais plus simplement un film. Après seulement, l'évidence
du documentaire s'impose.