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Jerry Schatzberg (c) D.R. JERRY SCHATZBERG
Réalisateur de
The day the ponies come back
Entretien réalisé
à Paris le 26 février 2001
Par Denis RITTER
Photos de David LOMBOURG


Né le 26 Juin 1927 à New York, Jerry Schatzberg travaille d'abord à la télévision et dans la photographie. En 1970 il réalise Portrait d'une enfant déchue, son premier long métrage, puis Panique à Needle Park et, surtout, en 1972, L'épouvantail, qui remporte la Palme d'or à Cannes. Suivront entre autre Vol à la tire, La vie privée d'un sénateur, Show Bus, Besoin d'amour, No small affair et La rue. 12 ans après son dernier film, L'ami retrouvé, il réaliseThe day the ponies come back.


  The Day The Ponies Come Back (c) D.R.
Objectif Cinéma : Le grand public ne connaît pas véritablement votre œuvre. Cela vous dérange-t-il ?

Jerry Schatzberg : Je fais partie des plus connus parmi les inconnus. C'est la même chose aux Etats-Unis, j'y suis habitué. Le problème en ressortant des films comme Panique à Needle Park ou L'Epouvantail est d'attirer les gens en salle, et les distributeurs ne savent pas comment le faire. Ils sont très bons pour économiser de l'argent mais sont incapables d'intéresser le public. C'est ce qui s'est passé avec Ponies. En France les gens qui sont allés voir le film l'ont aimé.


Objectif Cinéma : Voulez-vous dire que vous êtes plus populaire en France qu'aux Etats-Unis ?

Jerry Schatzberg : Indiscutablement, et cela a toujours été le cas. Les critiques américains et européens se sont toujours entre-déchirés à mon sujet. Mon premier film, Portrait d'une enfant déchue, a été encensé ici alors qu'aux Etats-Unis ils l'ont descendu en flammes. La France est une seconde patrie pour moi et j'ai beaucoup d'amis ici. Le public français aime mes films parce qu'ils montrent un côté de l'Amérique que les Américains refusent de voir.