Objectif Cinéma :
C'est pour cela qu'il y a ce plan
très beau où Laslo Zabo discute avec Joss
alors que derrière, elles s'esquintent à fermer
la valise.
Hervé Le Roux : Ce
que j'aime bien, c'est laisser le choix au spectateur, lui
permettre de choisir dans l'image. C'est aussi un truc de
BD. On a le droit de voir le petit personnage qu'il y a
au fond, comme dans les BD de Sempé.
Objectif Cinéma :
C'est un peu le rôle que tient
la coccinelle dans les rubrique à brac de Gotlieb
Hervé Le Roux : Oui.
" Où est la coccinelle ? " (rires), j'aime
bien ça. La durée de ce plan-là se
justifie si tu fais l'aller et retour entre les deux actions.
Si on est dans une logique purement utilitaire qui est d'écouter
ce qui se passe au premier plan, on risque vite de s'emmerder...
Objectif Cinéma :
Ce que tu dis sur l'abstraction,
c'est aussi une logique de l'à-plat qu'on retrouve
dans la BD ou les personnages perdent leur profondeur psychologique
pour devenir des fantômes, des vecteurs d'idées.
Hervé Le Roux : Oui,
complètement.
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2000
On appelle ça... le printemps
1999 Sortis
d'usine
1996
Reprise
1992
Grand Bonheur |
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