Objectif Cinéma : En
quoi consiste ton travail de chargé de programme ?
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Frank Beauvais : Il
s'agit au sein de l'unité cinéma de Arte G.e.i.e
à Strasbourg de coordonner la programmation des courts
qui sont diffusés sur la chaîne, en particulier
pour l'émission "court-circuits", diffusée
de manière hebdomadaire en deux parties le lundi
soir. Dans un premier temps, il y a un court métrage
entre le film du " prime time " et le second long
métrage de la soirée, puis la deuxième
partie de "court circuits" après le deuxième
long métrage qui est un peu plus longue car elle
est composée d'un court métrage d'une vingtaine
de minutes ou de deux courts de dix minutes. Cela concerne
aussi une nouvelle émission (ancée à
partir du 3 février en grille d'après midi
sur le câble et le satellite) qui s'appelle "
court-circuits le magazine " : il s'agit d'une extension
de " court-circuits " qui reprend les courts métrages
de l'émission et qui développe une partie
magazine, produite par mk2tv, conçue comme un magazine
d'actualités, d'informations autour du court métrage.
On y traite à la fois de l'actualité des festivals,
des tournages de courts métrages, des rencontres
avec les réalisateurs ou les techniciens, plus une
partie consacrée à l'histoire du court métrage.
On débute dans la première émission
avec la diffusion de " The big shave ", le court
métrage de Martin Scorsese et l'émission se
termine de façon hebdomadaire avec un moyen métrage
. C'est Hélène Vayssières d'Arte France
et de la Sept, qui est à l'origine de ce projet qui
nous a tous plus : car curieusement, il y a un certain engouement
autour du moyen métrage, de retour en salles.
Objectif Cinéma : Que
penses-tu de la place occupée par les courts métrages
et le retour des documentaires dans les salles ?
Comment l'expliques-tu ?
Frank Beauvais : C'est
certainement lié à la télévision,
elle joue un rôle en diffusant beaucoup de documentaires.
Arte a beaucoup bataillé pour que le documentaire
ait une place à la télévision de manière
quasi quotidienne. Il y a une plus grande visibilité
de ce genre, on lui accorde plus d'intérêt.
Il y a eu un grand engouement autour des festivals consacrés
aux documentaires que ce soit "Cinéma du réel"
au Centre Pompidou ou "Vue sur les docs" à
Marseille.