Objectif Cinéma : En
plein tournage quel est votre marge d'intervention ? Etes
vous en contact avec l'équipe technique, les acteurs
etc ?
Nathalie Mesuret : C'est
surtout un travail de préparation car sur le tournage,
le réalisateur est tout seul et l'équipe technique
attend la parole de "Dieu" : "et on fait
quoi", "on va où ?", etc. Le tournage
est un très grand moment de solitude... Moi je suis
surtout visible avant et après le tournage. J'ai
été présente sur 70% du tournage. Tout
le monde ne s'embrasse pas tous les matins sur un tournage,
cela ne se passe pas toujours génialement bien...
Objectif Cinéma : Avez
vous des obligations de retombées ? Comment gère
t-on "l'après-film" ?
Nathalie Mesuret : On
espère que le film rencontrera son public, les débats
ont été très positifs. Je suis prête
pour le prochain... Orso Miret a commencé à
écrire un nouveau long, provisoirement intitulé
" La disparition". Il y a aussi les prochains
projets de Sunday Morning productions, deux longs métrages
en fin de montage image, qu'il va falloir accoucher : ce
sont des moments très difficiles car on prend alors
des décisions irréversibles. Il faut aussi
cumuler plusieurs projets, en développement et en
tournage, pour que ça ne s'arrête pas... C'est
un travail vraiment très vivant, la production.
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