Objectif Cinéma : Quelle
est votre première expérience dans ce domaine
?
Jacqueline Cohen : Oh
j'ai fait des westerns, des machins comme ça ! Puis
j'ai un ami qui m'a appris la technique, parce que je savais
juste écrire. Et petit à petit j'ai travaillé
dans une boîte où je jouais des rôles.
Je me débrouille aussi en italien, en espagnol, je
parle un peu allemand. Mais le tout premier film, je ne me
rappelle plus vraiment lequel c'était...
Objectif Cinéma : Et
dans votre métier, quels sont les films qui vous ont
le plus marqués ?
Jacqueline Cohen : Les
Woody Allen bien sûr, mais les Branagh aussi, les Shakespeare
de Branagh, ainsi que des films de Wajda. Certains films de
Carlos Saura également. Mais les films qui m'ont le
plus donné de mal et davantage marqué, ce sont
les Branagh, c'est sûr.
Objectif Cinéma : Le
" Hamlet " peut-être ?
Jacqueline Cohen : Oui,
ça me fait rire parce que je viens de faire les sous-titres
d'une série anglaise qui passe à la télé,
une histoire de personnages qui remontent le temps. Et dans
un épisode, ils se retrouvent à la cour du
Roi et devant Shakespeare, qui les attaque en disant : "
ça, c'est pour l'interminable version de quatre heures
de Kenneth Branagh ! ". Cela dit je ne sais pas si
vous avez vu cette version de quatre heures, mais qu'est-ce
que c'était beau ! Cela dit, c'est "Beaucoup
de bruit pour rien" qui m'a le plus impressionné.