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  JACQUELINE COHEN
Le travail de traduction
Entretien réalisé
le 13 décembre 2000 à Paris
Par Richard DALLA ROSA


Jacqueline Cohen à vécu au Canada où elle a fait des études, puis du théâtre. Elle a suivi un cours de deux ans sur Shakespeare, dont six mois sur " Hamlet ". Elle a fait ensuite quatre versions de " Hamlet ". Après ces années d'études elle est rentrée à Paris en étant bilingue, et littéraire, ce qui l'a mené par hasard vers la traduction de films.


Objectif Cinéma : Quelle est votre première expérience dans ce domaine ?

Jacqueline Cohen : Oh j'ai fait des westerns, des machins comme ça ! Puis j'ai un ami qui m'a appris la technique, parce que je savais juste écrire. Et petit à petit j'ai travaillé dans une boîte où je jouais des rôles. Je me débrouille aussi en italien, en espagnol, je parle un peu allemand. Mais le tout premier film, je ne me rappelle plus vraiment lequel c'était...


Objectif Cinéma : Et dans votre métier, quels sont les films qui vous ont le plus marqués ?

Jacqueline Cohen : Les Woody Allen bien sûr, mais les Branagh aussi, les Shakespeare de Branagh, ainsi que des films de Wajda. Certains films de Carlos Saura également. Mais les films qui m'ont le plus donné de mal et davantage marqué, ce sont les Branagh, c'est sûr.


Objectif Cinéma (c) D.R.

Objectif Cinéma : Le " Hamlet " peut-être ?

Jacqueline Cohen : Oui, ça me fait rire parce que je viens de faire les sous-titres d'une série anglaise qui passe à la télé, une histoire de personnages qui remontent le temps. Et dans un épisode, ils se retrouvent à la cour du Roi et devant Shakespeare, qui les attaque en disant : " ça, c'est pour l'interminable version de quatre heures de Kenneth Branagh ! ". Cela dit je ne sais pas si vous avez vu cette version de quatre heures, mais qu'est-ce que c'était beau ! Cela dit, c'est "Beaucoup de bruit pour rien" qui m'a le plus impressionné.