Objectif Cinéma : Comment
as-tu rencontré Christophe Ali et Nicolas Bonilauri
?
Tom Dercourt : J'ai
d'abord rencontré Nicolas puis Christophe en 1997,
on avait bien sympathisé. Ils faisaient du cinéma
" hardcore ", et nous aussi. J'étais passé
les voir sur leur tournage, j'avais vu leur rushs, j'étais
très impressionné.
Objectif Cinéma : Tu
les avais rencontré à l'Acid à Cannes
?
Tom Dercourt : Non,
à Cannes c'était sur "Ciné-guinguette."
A l'époque j'organisais des concerts, je faisais venir
des groupes, je faisais en somme un peu d'événementiel
" musical-cinéma ". Nicolas, qui connaissait
un de mes collègues, est venu. C'était assez
difficile parce qu'on était dans le feu de l'action.
A tel point que lorsqu'on s'est revu quelques semaines après
le festival de Cannes, c'est à peine si on s'est reconnu.
Je suis passé sur leur tournage,
au caveau de la Huchette, lors de la séquence de
la boîte de jazz et j'ai été très
impressionné : ils étaient tous les deux,
aidés de deux assistantes pour réaliser le
film. Il régnait une ambiance très bizarre,
il n'y avait que cinq ou six personnes, et on voyait déjà
une lumière très construite, simple mais travaillée.