Objectif Cinéma :
Qu'est ce que tu trouves excitant
dans le cinéma actuel ?
Franck Allera : On
commence à voir des films français vraiment
commerciaux. Près de 8 millions de gens sont allés
voir La vérité si je mens 2. C'est quand même
mieux que 8 millions de gens allant voir Highlander 12.
C'est bien de pouvoir servir tous les publics. Cette année
est riche pour le cinéma français, on a commencé
avec Le placard, La vérité si je mens puis
Le pacte des loups, et là c'est Le Fabuleux Destin
d'Amélie Poulain. Cette année, je n'ai
vu que des films français jusqu'à présent.
La France est un pays privilégié.
Objectif Cinéma : Ne
penses-tu pas qu'il y ait un écart entre le discours
prôné et les moyens mis en place ?
Franck Allera : Un
ami comédien me disait encore récemment :
à Paris on te demande ce que tu as fait, alors qu'aux
USA, on t'interroges sur ce que tu veux faire. Ce n'est
pas la même approche. Il faut arrêter de sacraliser
la profession. Le milieu du long métrage parait énorme
mais il est tout petit, c'est une petite famille. Tu n'y
entres pas comme ça, mais une fois que tu y es, tu
y restes. Notre production est disproportionnée par
rapport à notre pays, il n'y a pas tant de gens que
cela qui vivent bien du cinéma...
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Sur Place
?
Action !
Blondie
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