Objectif Cinéma :
Dans quel but avez-vous créé
Séance Privée ?
Pierre-Emmanuel Barthe : Pour
proposer aux entreprises d'utiliser le cinéma (et les
avant-premières privées en particulier) pour
créer des opérations de relations publiques,
de stimulation, d'animation etc. L'activité est en
pleine croissance.
Objectif Cinéma :
Y-a-t-il d'autres services que vous
aimeriez proposer, que ce soit en Business to Business ou
en Business to Consummer ?
Pierre-Emmanuel Barthe :
Un site intranet des activités
de Bac, destiné aux distributeurs, et qui leur présente
l'ensemble de nos outils : affiche, film annonce, objets de
merchandising, sites Internet...
Objectif Cinéma : Vous
avez été pionnier en ce qui concerne la promotion
des films sur internet. Quel est votre politique en ce qui
concerne ce support ?
Pierre-Emmanuel Barthe :
Nous suivons le support en étant
conscient de ses limites. La règle d'or à mon
avis : animations régulières, jeux, mises à
jour quotidiennes, sites plus ou moins importants sur tous
les films. Le site professionnel doit devenir une référence
pour tous ceux qui cherchent des informations sur les films
que nous distribuons, que ce soient des particuliers, des
journalistes ou des exploitants.
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Objectif Cinéma :
Depuis que vous faites ce métier,
qu'est-ce qui a changé dans la manière de communiquer
autour des films ?
Pierre-Emmanuel Barthe : J'ai
cru en des supports comme la radio : aujourd'hui la radio
promeut la musique, plus le cinéma. On s'oriente alors
plus vers la télévision et l'Internet. Il faut
être toujours plus original pour frapper les esprits.
Objectif Cinéma : Avec
l'inflation actuelle du nombre de copies, ne risque-t-on pas
à terme de mettre les exploitants en danger, comme
c'est le cas aux Etats-Unis ?
Pierre-Emmanuel Barthe : Ce
sont les exploitants qui se mettent eux-mêmes en danger
avec des politiques protectionnistes, telles que les cartes
illimitées, l'accès gratuit aux espaces de promotion
par des PLV, affiches, ou autres dans les salles, sachant
qu'à terme, ce support va devenir payant à terme
pour les distributeurs. D'ici à ce que les films annonce
soient payants, il n'y a qu'un pas. Le cinéma n'est
plus ce lieu convivial de partage d'émotions cinématographiques
et d'information objective de l'actualité cinéma,
c'est devenu un business avec des règles terribles,
dans lequel le ratio vente d'alimentaire / prix de la place
de cinéma ne cesse de se déséquilibrer.
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Quelques films dont Pierre-Emmanuel Barthe était
en charge du marketing.
Pulp Fiction
de Quentin Tarantino
Jackie Brown de Quentin Tarantino
Ghost Dog de Jim Jarmusch
Le bonheur est dans le pré dEtienne
Chatiliez
La trilogie Scream de Wes Craven
Scary Movie & ses suites de Keenen Ivory,
Jet Set de Fabien Onteniente
Ce que veulent les femmes de Manuel Poirier
Ca commence aujourd'hui de Bertrand Tavernier
La Chambre du fils de Nanni Moretti
Tout le monde dit I love you de Woody Allen
Mulholland Drive de David Lynch
La leçon de piano de Jane Campion
La vie est belle de Roberto Benigni
Chacun cherche son chat de Cédric
Klapisch
Barnie et ses petites contrariétés
de Bruno Chiche
Le petit poucet de Olivier Dahan
Will hunting de Gus Van Sant
Himalaya l'enfance d'un chef dEric
Valli
Nelly et M. Arnaud de Claude Sautet
Un air de famille de Cédric Klapisch
Monsieur Batignole de Gérard Jugnot
Ali de Michael Mann
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