Objectif Cinéma :
Parlez-nous d'American Saint ?
Vincent Schiavelli : C'est
l'histoire d'un jeune acteur américain qui voit sur
Internet une annonce pour une audition. Il s'agit de jouer
le rôle de Jack Kerouac, le célèbre
auteur de Sur la route. Il n'a aucun moyen d'aller
à cette audition en Californie, et rencontre un chauffeur
de taxi dans le restaurant où il travaille. Ce dernier
lui propose de lui faire traverser l'Amérique dans
son taxi. Le film a été tourné sans
scénario, sans dialogues, avec seulement une histoire
très bien écrite. L'autre acteur (Kevin Corrigan)
ne connaissait pas certains aspects de mon personnage, et
vice-versa. Nous avons découvert tout cela pendant
le tournage. Nous n'avons pas eu souvent la possibilité
de faire une deuxième prise. Ce fut une expérience
vraiment formidable. Une petite équipe de douze personnes
en tout. Une sorte de " Nouvelle Vague "
en vidéo numérique, qui rend tout plus facile.
Je me souviens des petits films de la fin des années
60 qui se tournaient de cette façon, mais avec de
la pellicule. C'était très compliqué !
Avec une caméra numérique, on peut discrètement
s'attarder quelque part. On tourne, et on s'en va. On peut
éviter les curieux qui regardent le tournage, et
ainsi capturer des moments authentiques. Et bien sûr
c'est devenu Sur la route, l'expérience de
deux hommes qui voyagent à travers l'Amérique.
Objectif Cinéma : Votre
filmographie mentionne le titre Snow White. Pouvez-vous
nous en parler ?
Vincent Schiavelli : Snow
White est un téléfilm
que j'ai tourné l'année dernière. Il
devrait sortir bientôt. C'est une interprétation
très sombre de Blanche Neige et les sept nains,
écrite et réalisée par Caroline Thompson,
à qui l'on doit Edward aux mains d'argent.
C'est une nouvelle version du conte dans laquelle je joue
un nain dont le nom est Wednesday (Mercredi) car les sept
nains portent les noms des jours de la semaine et nous avons
toutes les couleurs de l'arc-en-ciel ! Ma couleur (de
peau) est jaune ! (rires). Je joue ce nain, mais avec
ma taille réelle. Le personnage pense qu'il est un
nain : tout est dans sa tête. Il a une vie affreuse
car tout autour de lui est petit. Les six autres acteurs
sont vraiment des nains. Être un nain n'est pas qu'une
question de taille mais d'attitude ! (rires)
Objectif Cinéma :
Une dernière
question. Dans le film L'Educatrice et le tyran,
il y a bien Timothy Dalton ?
Vincent Schiavelli : Oui,
mon rôle a été en partie coupé
au montage. (Un léger rire). J'avais cette très
longue scène avec l'actrice Fran Drescher, très
populaire à la télévision américaine.
Je joue un geôlier et elle essaie de faire évader
quelqu'un. Nous nous embrassons longuement. Cela a duré
trois jours ! (rires).
Objectif Cinéma : Vous
êtes chanceux !
Vincent Schiavelli : Oh
oui ! (il réfléchit) Pas si chanceux
(rires). Son, mari était présent sur le plateau :
tout le monde regardait !
|
|
2000 3 Strikes
2000 Live Virgin
1999 Desert Heat
1999 Man on the Moon
1998 Milo
1997 Tomorrow Never
Dies
1995 A Little Princess
1995 3 Ninjas Knuckle
Up
1995 Lord of Illusions
1995 Two Much
1994 Lurking Fear
1993 Ted and
Venus
1993 Painted Desert
1992 Batman Returns
1990 Ghost
1989 Mister Frost
1989 Valmont
1984 Amadeus
1984 The Ratings
Game
1981 American Pop
1980 The Return
1975 The Happy Hooker
1974 The Great Gatsby
1971 Taking Off
|
|