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Festival Nemo (c) D.R. NICOLAS SCHMERKIN
A propos du Festival NEMO
Entretien réalisé
par Gilles LYON CAEN


Entretien avec Nicolas Schmerkin, directeur de la rédaction du magazine Repérages, programmateur de films pour le festival Némo et distributeur (The Coproduction Office).


Objectif Cinéma : Quel est le fonctionnement du partenariat entre Repérages et Némo ?

  Répérages (c) D.R.

Nicolas Schmerkin : Tout a commencé il y a trois ans : comme on aimait bien ce qu'ils faisaient, on est allé les voir pour leur proposer de faire, soit une carte blanche, soit de participer à la programmation. Au départ, Némo est un festival qui a été conçu par le Thécif, pour montrer des films qu'ils avaient aidés dans l'année, car c'est un organisme d'aide à la production et post-production. Cette dernière aide fonctionne aussi pour les courts, longs, documentaires, fictions, expérimental, sur argentique ou numérique. Petit à petit, le festival a commencé à retenir d'autres films que ceux qui étaient en rapport direct avec Thécif, devenant donc ainsi un vrai festival de cinéma. Il y a trois ans (en janvier 2000), j'avais pas mal de choses sous la main ; on est allé les voir et on leur a proposé notamment une programmation sur Roy Andersson : ses courts-métrages, ses pubs, un petit making-of que fait pour l'occasion et un extrait inédit, en avant-première mondiale, de son nouveau film qui s'est retrouvé à Cannes quelques mois plus tard. Au fil des années, la participation a évolué et augmenté : dès janvier 2001, j'ai commencé à m'occuper de la programmation des longs-métrages, avec Gilles Alvarez. Dans la section " Découvertes internationales ", Gilles Alvarez programmait des films directement liés à leur partenariat avec le Québec, et je programmais le reste, dans une sorte de carte blanche. J'avais pour seule contrainte de trouver des premiers ou deuxièmes longs-métrages, inédits en salles en France, ou en avant-première.


Objectif Cinéma : Comment s'y prend-t-on ? Avant tout, y a t il un problème de droits ?

Nicolas Schmerkin : Il n'y a pas de problèmes de droit, il faut dans l'idéal que le film sélectionné ait un distributeur en France pour diffuser une copie sous-titrée en français. Il y a deux films à Némo cette année qui n'avaient pas de distributeurs et pour lesquels on a fait faire des sous-titres : Body Drop Asphalt, de Wada Junko et 19 de Kazuchi Watanabe. 19 ayant été soutenu par Agnès B., c'est elle qui a financé les sous-titres. Pour ce qui est de la recherche des films, je travaille en collaboration avec un producteur qui reçoit beaucoup de cassettes, et qui cherche lui aussi des films, puisque nous nous occupons ensemble d'une section de la programmation du festival de Sarajevo, qui a lieu en août. On reçoit donc beaucoup de cassettes. Il y a deux facettes, en fait : on reçoit et on choisit les films, ou on va les chercher. Cette dernière est la plus dure.