Objectif
Cinéma :
Le film a été
projeté au festival du film de Paris. Quelles en ont
été pour toi les conséquences ?
Nicolas Brevière : Il
avait été présenté avant dans
beaucoup de festivals, à l'étranger et en France.
Le présenter au festival de Paris n'a pas vraiment
changé la stratégie de distribution d'autant
qu'il n'y était pas en compétition. Si cela
avait été le cas, et s'il avait eu par exemple
un prix, cela aurait changé quelque chose, car les
prix sont en réalité des aides à la distribution.
Cela aurait certainement engendré plus de publicité
ou plus de salles.
Objectif Cinéma :
Il
est de plus en plus difficile de faire exister un film en
salles. Quelle est ta stratégie et celle d'Epicentre,
le distributeur, pour le faire durer le plus possible en salles
?
Nicolas Brevière :
J'étais déjà très content qu'il
sorte en salles car cela n'était pas envisagé
à l'origine, quand le projet était un moyen
métrage. C'est une chance aussi que le film ait un
distributeur car ce n'est pas le cas de tous les films. Enfin
le fait qu'il y ait pas mal de salles en province me ravit
aussi car la sortie ne sera pas limitée à Paris.
A Paris, comme l'exploitant de l'Entrepôt aime beaucoup
le film, il compte le garder le plus longtemps possible,
huit semaines environ. Mais si le film était sorti
dans dix salles à Paris, il se serait retrouvé
dans une seule salle en deuxième semaine. Donc, autant
avoir tout de suite la salle qui va le garder quelque temps,
plutôt que les neuf autres qui vont le jeter tout
de suite.