Entretien
et photos réalisés
le 13 novembre 2002
Par Cécile GIRAUD
Nous avons découvert
Jana Bokova et ses films lors de la soirée d’ouverture
de la rétrospective qui lui était consacrée
à la Cinémathèque Française en
novembre 2002, avec un documentaire intitulé Eric
Clapton and Friends.
Jana Bokova est un petit bout de femme d’origine tchèque
qui parle français, anglais et espagnole. Elle a filmé
les plus grands, Anthony Quinn et Eric Clapton, ce dernier
l’ayant contactée pour qu’elle tourne un clip qui s’est
peu à peu transformé en film.
Agnès Wildenstein, attachée de presse de la
Cinémathèque, nous confie que c’était
la première fois qu’elle voyait les gens battre des
mains en rythme dans l’enceinte de la salle Chaillot. Jana
Bokova est capable de cela…
Malgré tout, le cycle n’a duré que cinq jours,
où l’on a pu voir treize films diffusés chacun
une seule fois. Et cette belle humaniste, qui a pu tourner
avec une équipe technique exceptionnelle à la
demande de Clapton, n’a toujours pas de producteur aujourd’hui…
L’appel est lancé. Guettez la diffusion de Eric
Clapton and Friends si vous aimez la musique, si vous
aimez le cinéma, ou les deux…
A LA DECOUVERTE DE JANA BOKOVA
Objectif Cinéma
: Cette rétrospective
à la cinémathèque Française est-elle
votre première rétrospective ?
Jana Bokova :
C’est ma première rétrospective en France.
Objectif Cinéma
: Vous vous y investissez beaucoup…
Jana Bokova :
Oui, parce que le cycle dure cinq jours, et comme je ne suis
pas une cinéaste très connue, c’est très
difficile d’avoir un public averti, alors j’y mets du mien.
Objectif Cinéma
: Avez-vous participé
à son élaboration ?
Jana Bokova
: Oui. Le choix a été fait selon que les films
avaient déjà été distribués
en France ou qu’ils étaient passés à
la télévision, afin que la majorité d’entre
eux soient sous-titrés en français, puisque
je n’ai réalisé que deux films en France. Les
autres ont été tournés en Angleterre,
aux Etats-Unis et en Amérique Latine.
Objectif Cinéma
: Il y a eu une vraie rencontre
avec un public ?
Jana Bokova : Oui, il y a eu
un petit bouche-à-oreille depuis la projection de Eric
Clapton and Friends à la soirée d’ouverture
à Chaillot, les gens ont eu envie de découvrir
d’autres films.