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Ensuite vers seize
ans, je me suis inscrit dans un atelier théâtre,
avant de rentrer à l’Ecole supérieure d’Art
Dramatique de Paris. Du coup, j’ai arrêté mes
études, j’étais en hypokhâgne lorsque
j’ai passé le concours, et je m’y suis consacré
pendant trois ans.
Après le cinéma m’est un peu tombé dessus
par hasard, bien que je sois assez cinéphile, quand
une directrice de casting m’a abordé dans la rue pour
me proposer de me passer une audition. J’y suis allé
et c’est comme ça que je me suis retrouvé quelques
mois plus tard à jouer le rôle de Béni
dans F est un salaud.
Objectif Cinéma : Quels
sont tes projets à l’heure actuelle ?
Vincent Branchet :
Une pièce de théâtre, Le Dompteur d’ombres,
qu’on a déjà joué au Café de la
danse et qu’on présentera au festival d’automne à
Madrid à la mi-novembre. C’est une pièce sur
la mort d’un cirque, où je joue un clown. Cela m’amuse
beaucoup de jouer ça.
Sinon au cinéma, je vais tourner dans le premier long-métrage
de Pascal Breton, qui devrait s’appeler Sous le grand ciel.
Je vais également retravailler avec Darielle Tillon.
Et puis sinon, d’autres courts-métrages.
Objectif Cinéma
: Question " piège " :
quelles sont, selon toi, les qualités essentielles
pour un jeune comédien ?
Vincent Branchet
: Des qualités, je ne sais pas. Au risque de passer
pour un ringard, je vais dire de façon pas très
originale, qu’il faut travailler. Après le reste est
tellement aléatoire ! Il ne suffit pas d’avoir
une gueule, il ne suffit pas d’avoir du talent. Il faut aimer
ses personnages, aimer ce qu’on fait et essayer d’être
le plus sincère.
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2001 À la vitesse d'un cheval
au galop de Darielle Tillon (mm)
2000 Chaos de
Coline Serreau (rôle : Raoul)
2000 La Chambre des
parents de Pascale Breton (cm)
1999 Sade de
Benoît Jacquot (rôle : Chevalier de
Coublier)
1998 La Réserve
de Pascale Breton (CM - rôle : Klaus)
1998 Platze In Staden
d’Angela Schanelec (rôle : Yves)
1997 F. est un salaud
de Marcel Gisler (rôle : Beni)
1998 Ouriga d’Antoine
Plantevin (TV - rôle : Franck)
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