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  The Blair Witch Project (c) D.R.

Objectif Cinéma : Parlons du site internet du film. C’est une idée intéressante d'avoir mis en ligne jour après jour l'évolution projet …

David Myrick : L’idée était d’établir une relation avec le spectateur avant le film, et de mettre en place une collaboration totale avec le public.

Eduardo Sanchez : Nous avons commencé a développer le site en juin 98. Au départ, nous n’avions que 40 personnes dans notre mailing-list et elle en compte aujourd’hui plus de 3 000. Nous recevons beaucoup de mails. Le site web est pour nous une manière de développer l'histoire autour du film. Les gens ont adoré ce concept. Avoir fait ce site nous a beaucoup boosté notamment pour aller à Sundance. Un de nos fans nous a amené à une émission de radio très importante à Los Angeles au cours de laquelle nous avons beaucoup parlé du site, ce qui a amené beaucoup de visiteurs. C'était en fin octobre juste avant Sundance.


Objectif Cinéma : Vous vous êtes nourris de films d’horreur avant de développer votre projet ? Quels sont vos influences ?

Eduardo Sanchez : Nous sommes évidemment influencés par les films d'horreur mais aussi par Spielberg, Scorcese, Kubrick, Spike Lee, Woody Allen, Oliver Stone, Jim Jarmusch, Massacre à la tronçonneuse, … Dans Blair Witch l’esprit est un peu le même que dans Massacre à la tronçonneuse, avec une manière très crue de filmer. Dans ce genre de film d'horreur, c'est comme si le réalisateur réussissait à capter quelque chose. L'autre jour je regardais l'Exorciste et je me disais qu'il y avait vraiment quelque chose en plus comme si il s'était produit un phénomène sur le plateau, comme si quelque chose était là et s'était imprimé à l'écran.

Oliver Stone (c) D.R.

Objectif Cinéma : S'est il passé la même chose avec The Blair Witch Project ?

David Myrick : On ne sait pas très bien mais il y avait quelque chose d'inexplicable. Il n'y avait rien de spectaculaire ni de surnaturel, mais quelque chose était là ? Quand on pense à tout ce qui aurait pu mal tourner, avec les acteurs qui tournent à votre place : ils auraient pu casser le matériel, faire tomber les caméras dans l'eau, … Mais jusqu'à présent avec ce film tout s'est produit au bon moment au bon endroit. Comme si un pouvoir surnaturel guidait les événements.


Objectif Cinéma : Comme si ce pouvoir était l'inverse de celui qui agit dans le film ?

David Myrick : On l'espère. au moins on ne trouve pas des signes vaudous autour de nous partout quand on se réveille. (rire)


Objectif Cinéma : Quelle est votre meilleur souvenir du tournage ?

David Myrick : Le simple fait d'être dans la forêt et de faire quelque chose que je n'aurais plus jamais l'occasion de refaire, et qui n'a probablement jamais été fait avant. Nous avons tourné à la manière une opération militaire et c'est cela dont je me souviendrais toute ma vie : c'était vraiment amusant.

Eduardo Sanchez : Je me rappelle d’un moment, nous venions de courir autour de la tente parce que c'est nous qui jouions le rôle de la sorcière. Je me suis assis par terre dans cet énorme champ et je me suis allongé dans l'herbe, attendant 2h du matin pour pouvoir continuer à tourner autour de la tente, et je me suis dit "mais on tourne un film". On regardait les étoiles et on dormait dans la forêt en se disant juste "on est en train de tourner un film". C'était une expérience formidable.


Objectif Cinéma : Quels sont vos projets à présent ?

David Myrick : nous avons en projet une comédie qui s'appellera Heart of Love. Comme pour Blair Witch, nous laisserons les choses se faire. Le film utilisera plusieurs supports et le budget sera équivalent à la moitié du prix d’une bonne voiture. Mais nous avons aussi un autre projet intitulé Salvage.



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