Cinélycée :
Pour quels réalisateurs aimeriez-vous
jouer ?
Laura Smet : Il
y en a tellement ! … Je ne sais pas, Chabrol ?…
Mais je suis aussi très intéressée par le cinéma étranger,
anglais, espagnol, italien : j’aime toucher à des milieux
différents. Cela me plairait également de jouer pour Bruno
Chiche. Et puis il y a aussi le théâtre…
Cinélycée :
Et avec quels acteurs aimeriez-vous jouer ?
Laura Smet : Ils
sont aussi très nombreux… Ludivine Sagnier, Vincent Cassel,
Charlotte Gainsbourg, Daniel Auteuil, Vanessa Paradis… Johnny
Depp aussi, pourquoi pas ?
Cinélycée :
Et avec vos parents ?
Laura Smet : Oui,
pourquoi pas. J’ai beaucoup admiré le travail de Guillaume
Depardieu lorsqu’il a tourné avec son père, il s’est vraiment
attaché à faire passer des choses qui me touchent. Même en
trio, pourquoi pas… C’est particulier de travailler en famille,
comme les Chabrol par exemple, mais je trouve ça assez magique,
et puis on est sûr que ça se passera bien !
 |
|
|
|
Cinélycée :
Allez-vous beaucoup au cinéma ?
Laura Smet : Enormément,
j’essaie d’y aller trois fois par semaine. J’ai la chance
d’habiter près d’un cinéma où je vais voir des vieux films ;
sinon je vais à la cinémathèque et vois des films chez moi.
Cinélycée : Quelles
sont vos références cinématographiques ?
Laura Smet : Romy
Schneider, Michel Piccoli, Gérard Depardieu, Maurice Pialat,
Anouk Grinberg, Gena Rolands, Kubrick (c’est un génie), Spielberg,
Chaplin (j’en suis folle).
Cinélycée : Vous
venez de mentionner Pialat. En êtes-vous aussi fan que Xavier
Giannoli ?
Laura Smet : Un
film comme A nos amours, je pourrais le voir cinq cents
fois, je ne m’en lasserais pas. Sandrine Bonnaire assise seule
dans un café, sans aucune action, eh bien je trouve qu’on
ne s’ennuie pas. Tout est dans la façon de filmer. Pareil
pour Le Garçu, Van Gogh. D’ailleurs j’aimerais
aussi beaucoup travailler avec Dutronc...
|
 |
|
|
Cinélycée :
Comment envisagez-vous la suite
de votre carrière ?
Laura Smet : J’aimerais
beaucoup faire de la production, de la réalisation aussi (j’admire
le travail de Nicole Garcia) ; en fait, j’ai pas mal d’idées,
je verrai bien au moment voulu… Mais quoi qu’il en soit, je
sais qu’il reste encore beaucoup de travail à accomplir (Al
Pacino, que j’aime énormément, prend encore des cours de théâtre,
c’est dire !). Avec le travail, on peut tout faire ;
et moi j’ai envie de réaliser toutes mes envies : on
n’a qu’une vie.
Cinélycée : Jusqu’où
seriez-vous prête à aller ?
Laura Smet : Je
ne me fixe aucune limite. Si un jour je suis amenée à faire
un film d’action, je suis prête à faire moi-même les cascades.
Quand j’aime quelque chose, je vais jusqu’au bout. Et puis
ça fait partie du métier : quand on vous demande de faire
l’amour à l’écran, il ne faut pas faire la fine bouche, c’est
le boulot, et puis on a lu le scénario donc on est prévenu…
Quand on a des limites dans la vie, il faut se laisser aller
au cinéma : dans la fiction, on peut réaliser toutes nos envies,
nos rêves et nos fantasmes. C’est une des raisons d’être du
cinéma.
 |
|
|