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La Gazette du doublage :
Un de vos premiers contacts
avec le métier d’acteur remonte à 1990 lorsque vous étiez
inscrit à des ateliers d'improvisation au lycée Auguste Renoir
à Nice. Qu'est-ce qui vous a amené à vous installer dans la
Belle province ?
Nicolas Charbonneaux-Collombet :
Tout d’abord, l’envie d’aller
voir ailleurs ! Je trouvais important d’élargir mes horizons
en m’installant sur un autre continent. Se remettre en question
c’est souvent ce qui fait peur, se pousser un peu plus loin
c’est se découvrir un peu plus. Il faut passer par-dessus
ses craintes de l’inconnu. J’avais un emploi qui me plaisait
en France, certains disaient que j’étais un peu fou de partir
à l’aventure sans contact au Canada… et 6 ans plus tard, je
ne regrette toujours pas ma décision !
La Gazette du doublage :
Parlons de votre formation
de comédien, elle est extrêmement polyvalente et complète.
Voudriez vous nous en dire quelques mots ?
Nicolas Charbonneaux-Collombet :
Je suis un enfant de la balle !
J’ai baigné toute ma jeunesse dans le milieu artistique. Mes
parents se sont rencontrés en jouant au théâtre, mes grands
parents aussi… Plus jeune, je voyais mes amis prendre des
cours de claquettes, de ballet ou de chant et je pensais que
si mes parents ne me le proposaient pas, c’est que je n’avais
pas de talent. Alors j’ai pris mes distances jusqu’à ce que
je comprenne que l’envie devait venir de moi et non pas de
la volonté des parents.
Le talent n’est pas congénital…il y a peut-être une base mais
il faut le travailler pour qu’il mûrisse. Alors j’ai fais
mes classes en fonction de mes envies, au jour le jour. J’ai
eu la chance de travailler avec des professeur(e)s formidables,
bourrés de passion ! Les claquettes pour le rythme, l’improvisation
pour écouter, la pose de voix et le chant pour se sentir respirer
et les expériences de vies quotidiennes pour le reste !
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