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Nicolas Charbonneaux (c) D.R. DOSSIER
DOUBLAGE QUEBECOIS

NICOLAS CHARBONNEAUX-COLLOMBET

Acteur


Par Thierry ATTARD
Remerciements
spéciaux à Patricia Bier



La Gazette du Doublage s’ouvre sur la francophonie et plus largement sur tous les doublages hors v.f.f. (version française de France). C’est avec la plus grande joie que nous inaugurons ces entretiens avec des comédiens et techniciens de ces doublages par des entrevues  de comédiens du Québec. Coïncidence amusante, Nicolas Charbonneaux est français. Rencontre avec ce sympathique comédien.



   (c) D.R.

La Gazette du doublage :  Un de vos premiers contacts avec le métier d’acteur remonte à 1990 lorsque vous étiez inscrit à des ateliers d'improvisation au lycée Auguste Renoir à Nice. Qu'est-ce qui vous a amené à vous installer dans la Belle province ?

Nicolas Charbonneaux-Collombet : Tout d’abord, l’envie d’aller voir ailleurs ! Je trouvais important d’élargir mes horizons en m’installant sur un autre continent. Se remettre en question c’est souvent ce qui fait peur, se pousser un peu plus loin c’est se découvrir un peu plus. Il faut passer par-dessus ses craintes de l’inconnu. J’avais un emploi qui me plaisait en France, certains disaient que j’étais un peu fou de partir à l’aventure sans contact au Canada… et 6 ans plus tard, je ne regrette toujours pas ma décision !


La Gazette du doublage : Parlons de votre formation de comédien, elle est extrêmement polyvalente et complète. Voudriez vous nous en dire quelques mots ?

Nicolas Charbonneaux-Collombet : Je suis un enfant de la balle ! J’ai baigné toute ma jeunesse dans le milieu artistique. Mes parents se sont rencontrés en jouant au théâtre, mes grands parents aussi… Plus jeune, je voyais mes amis prendre des cours de claquettes, de ballet ou de chant et je pensais que si mes parents ne me le proposaient pas, c’est que je n’avais pas de talent. Alors j’ai pris mes distances jusqu’à ce que je comprenne que l’envie devait venir de moi et non pas de la volonté des parents.

Le talent n’est pas congénital…il y a peut-être une base mais il faut le travailler pour qu’il mûrisse. Alors j’ai fais mes classes en fonction de mes envies, au jour le jour. J’ai eu la chance de travailler avec des professeur(e)s formidables, bourrés de passion ! Les claquettes pour le rythme, l’improvisation pour écouter, la pose de voix et le chant pour se sentir respirer et les expériences de vies quotidiennes pour le reste !